Maintenir le nourrissage encadré des pigeons placés sous contraception à Bruxelles-ville
Pétition
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Les plumes d’Ixelles asbl
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Destinataire(s) :
Madame Frelinx, échevine du bien-être animal de Bruxelles-ville
La pétition
Il est extrêmement nécessaire que Bruxelles-ville poursuive sa collaboration avec l'association Les plumes d’Ixelles pour assurer le suivi sanitaire des groupes placés sous contraception, via un apport d'alimentation adaptée et une surveillance générale journalière.
(Enlever tous les fils qui garottent les pattes, soustraire les malades et accidentés pour ne pas les laisser agoniser)
Les cartes d'autorisation de nourrir les pigeons à Ixelles et à Bruxelles-ville ont été délivrées à l'association selon le même procédé que celui accordé aux associations pour le nourrissage des chats errants stérilisés.
En cas de cessation du projet, les groupes de pigeons parfaitement suivis seront condamnés à la malnutrition et à la dénutrition pour une tentative d'accélérer la régulation.
La contraception n'est pas une alimentation. Les déchets disponibles en ville portent atteinte au bien-être minimum des pigeons. Ils finiront tous mutilés des pattes et ne pourront plus être secourus dans le cadre des nombreu-ses-x maladies et accidents qui surviennent dans les groupes, au quotidien. Il s'agirait d'une maltraitance sévère sans justification directe de terrain.
Le nourrissage aux graines ne porte pas atteinte à la salubrité publique, n'attire pas les rats (tout est mangé en peu de temps) et améliore visiblement la santé des pigeons.
Pour rappel, la ceinture Bailli-Louise, place Stéphanie et Toison d'or sont tolérés d'alimentation depuis quatre années, dont une année d'autorisation officielle en 2025, pour respecter l'équilibre du territoire d'Ixelles. L'abandon du nourrissage complémentaire adapté sur ces sites mettra à mal les sites proches de gestion d'Ixelles. De plus, forcer l'abandon de ces groupes en plein d'hiver procède d'une grave malveillance animale supplémentaire.
Pour rappel également. Le projet a abouti à un résultat net de régulation des pigeons de 40% après trois années à Ixelles, avec stabilisation du territoire en fin de 3e année. Le nourrissage clandestin diminue. Les déchets directement destinés aux pigeons diminuent. La tolérance citoyenne augmente et surtout, les vivants de chaque groupe sont visiblement en excellente santé, contrairement aux groupes de pigeons quand ils sont de plus en plus livrés à eux-mêmes dans les autres communes. La cessation des captures-gazages dans Bruxelles-capitale renforce actuellement l'interdiction d'alimentation dans toutes les communes, ce qui renforce finalement la maltraitance des pigeons.
Rien dans les arguments avancés par les villes depuis des décennies ne justifie le traitement réservé aux pigeons, par pure et simple facilité et refus d'évoluer vers un bien-être et une responsabilité minimale pour ces animaux domestiques errants dans les faits. N'oublions pas que le code Welfare des communes place l'accès à l'alimentation en tête de liste des points à surveiller dans le cadre du bien-être animal.
Un dossier sera fourni par l'association, pour répondre à tous les arguments avancés par la ville et visant à annuler le projet.
Dans le détail :
Selon les experts suivants, les pigeons des villes sont des animaux domestiques, qui, pour leur survie, sont dépendants du nourrissage (encadré) par l'être humain.Ils ne savent "se débrouiller" seuls, car il n'y a pas de sources alimentaires "naturelles" en ville.En plus ils ne constituent aucun danger pour la santé publique. Leur bonne santé favorise la propreté des villes.
1) Le professeur Nicolaï, ancien directeur de l'institut pour ornithologie Vogelwarte Helgoland. 2) Rudolf Reichert, expert dans la régulation des colonies de pigeonsRudolf Reichert a construit le premier pigeonnier d'Augsbourg en 1997. Depuis, M. Rudolf Reichert et ses successeurs ont géré plusieurs pigeonniers à Augsbourg.
Article écrit par Rudolf Reichert : L'interdiction de nourrir les pigeons des villes est en vigueur dans certaines regions allemandes depuis plusieurs dizaines d'années. À ma connaissance, aucune ville allemande ne prétend, ni ne pourrait prétendre, avoir réduit ou même résolu le problème des pigeons urbains grâce à une telle interdiction. Les pigeons des villes ne sont pas des pigeons sauvages, mais des pigeons domestiques retournés à l'état sauvage. L'homme, au cours de 6 500 ans de domestication, a façonné le pigeon biset, ancêtre de toutes les races de pigeons domestiques, selon ses propres besoins. Il a augmenté sa fertilité (reproduction toute l'année), réduit sa crainte de l'homme et créé un grand nombre de races. Au fil du temps, ces pigeons modifiés se sont installés à plusieurs reprises dans les villes, se sont croisés et ont donné naissance à une diversité de populations. Les pigeons sont naturellement granivores. Cependant, la nourriture naturelle est disponible en quantités extrêmement limitées en ville (comme les graines de plantes sauvages). Comme les déchets alimentaires ne sont disponibles que pendant la saison chaude et entraînent une malnutrition due à des carences en vitamines et minéraux, les pigeons des villes dépendent d'un apport approprié de céréales par des amis des pigeons pour survivre en bonne santé. Les pigeons, affaiblis par l'interdiction de les nourrir, souffrent souvent de maladies intestinales, ce qui entraîne l'excrétion de déjections liquides qui, sous forme de traînées, défigurent les façades des bâtiments. En revanche, les pigeons maintenus en bonne santé grâce à une alimentation adaptée à leur espèce produisent des déjections sèches. Dans les villes où l'interdiction de nourrir les pigeons est en vigueur, les médias adoptent presque systématiquement un discours hostile envers ces animaux. Fausses allégations (risques sanitaires) et demi-vérités (dégâts aux bâtiments) sont utilisées pour attiser la haine contre les pigeons....Tout cela amène le professeur Nicolaï, ancien directeur de l'institut pour ornithologie «Vogelwarte Helgoland" , à considérer une interdiction conséquente et permanente de nourrissage comme une méthode de mise à mort des pigeons. Dans un de ses écrits datant du 23 janvier 1992 ans peut lire:« J'ai déjà exprimé il y a des années mon opinion sur l'interdiction totale de nourrissage. Les pigeons féraux/marron vivant dans la ville sont totalement dépendants de l'être humain. Une interdiction de nourrissage permanente et mise en exécution de façon conséquente correspond donc à une méthode létale de réduction de la population des pigeons en les faisant subir une mort lente par la faim»
3) Dr. Vétérinaire Almut Malone 4) Dr. Vétérinaire Jens Hübel
"Les docteurs Almut Malone et Jens Hübel ont pris la parole devant un groupe de conseillers municipaux de Francfort et d'autres invités pour défendre la cause des pigeons des villes. De nombreux points importants ont été abordés – nous espérons maintenant que ces préoccupations seront entendues et que les pigeons des villes recevront enfin les soins qu'ils méritent. Nous espérons que les villes comprendront qu'elles ne peuvent rester les bras croisés et qu'il est impératif d'agir ! Voici la première partie et les remarques liminaires des deux experts : les bases, la définition d'un pigeon. Ce n'est pas un oiseau sauvage – les pigeons des villes, également appelés pigeons bisets, descendent du pigeon domestique, un animal domestique élevé par l'homme il y a des milliers d'années.Merci aux deux vétérinaires pour leur engagement à Francfort-sur-le-Main !" Interview avec le Dr Almut Malone.
Extraits de l'interview: "Un animal domestique reste un animal domestique Almut Malon se consacre tout particulièrement aux pigeons des villes et aux animaux domestiques retournés à l'état sauvage qui ont besoin d'aide.""Le seul moyen de réduire le nombre de pigeons des villes est de contrôler leur population, par exemple, en leur fournissant des sites de nidification dans des pigeonniers aménagés, une pratique qui existe déjà avec succès dans plus de 70 villes », explique Almut Malone, spécialiste des pigeons.Les pigeons des villes y reçoivent une alimentation adaptée à leur espèce, composée de pois, de graines et de gravier de coquilles d'huîtres, dont ces oiseaux, originaires des falaises, ont besoin pour une bonne digestion. Cependant, sans intervention humaine, la population de pigeons bisets continue d'augmenter. Les interdictions de nourrissage ont déjà été mises en place mais leur inefficacité a été démontrée." Face à une alimentation inadaptée, les pigeons préfèrent consommer des substituts malsains plutôt que de diversifier leur régime : des croissants au lieu de graines, des petits pains au lieu de céréales. Le Dr Malone peut témoigner de la dangerosité de cette alimentation inappropriée : « Le pain gonfle en absorbant l'eau et, dans le pire des cas, peut entraîner la mort du pigeon. » Elle observe fréquemment des occlusions du jabot et des surcharges gastriques chez les oiseaux trouvés.
NDLR: rappelons que les fientes de pigeons malades sont très corrosives et salissantes.
5) Avis d'expert du Dr Christian Arleth en collaboration avec le Dr Jens Hübel (médecin vétérinaire spécialisé dans les oiseaux d'ornement, de zoo et sauvages), spécialisé en médecine vétérinaire. "En Allemagne, les pigeons dits «urbains » (Columba livia forma domestica) sont toujours considérés comme des animaux domestiques. Ceci s'applique non seulement aux pigeons voyageurs, aux pigeons de mariage ou à d'autres pigeons domestiques qui, pour diverses raisons, ne sont pas retournés à leur pigeonnier d'origine avec leur propriétaire et ont rejoint une population de pigeons urbains, mais aussi à leur descendance. En effet, même après plusieurs générations, ces pigeons conservent leur comportement typique, issu d'une sélection rigoureuse, et ne s'accouplent pas avec les espèces de pigeons sauvages présentes en Allemagne, évitant ainsi tout croisement génétique. Ainsi, même les descendants de pigeons d'élevage ne deviennent pas, au fil du temps, sauvages, ni génétiquement ni comportementalement. Ceci peut être scientifiquement prouvé par l'analyse du matériel génétique des populations de pigeons urbains ainsi que par l'étude de leur biologie comportementale et reproductive : ● Les pigeons urbains, comme les pigeons domestiques, descendent du pigeon biset. ● On retrouve chez les pigeons urbains des profils génétiques principalement issus de races domestiques locales,quasiment identiques (nouveaux arrivants issus d'élevages) ou mixtes, issus de croisements avec des nouveaux arrivants issus d'élevages sur plusieurs générations. ● En Allemagne, les pigeons urbains ne peuvent être distingués des pigeons domestiques, ni en tant qu'espèce ni en tant que sous-espèce. Le patrimoine génétique des populations de pigeons urbains n'est pas isolé. Il n'y a pas eu de dédomestication. ● Contrairement aux pigeons sauvages comme le pigeon ramier ou le pigeon biset, les pigeons des villes sont peu farouches envers les humains, tolèrent bien les activités humaines. ● Les pigeons des villes (contrairement aux pigeons ramiers ou aux pigeons bisets sauvages) ont un nombre de couvées extrêmement élevé, même en période de pénurie alimentaire (« compulsion de reproduction »), et un fort potentiel reproductif (cependant, les jeunes pigeonneaux peuvent souffrir de malnutrition, surtout en période de pénurie alimentaire). ● Les pigeons des villes, contrairement à leurs congénères sauvages, présentent une grande diversité phénotypique, qui se manifeste, par exemple, par les nombreuses variations de couleur et de motifs du plumage au sein des volées. ● Les pigeons bisets sauvages, les pigeons domestiques et les pigeons des villes présentent des différences de poids des organes par rapport à leur masse corporelle. Le poids du cerveau, particulièrement influencé par la domestication, est plus élevé chez les pigeons bisets sauvages que chez les pigeons domestiques et les pigeons des villes... D'autres organes, tels que le cœur, le foie, le gésier, les reins et la glande thyroïde, présentent des variations de poids. Une caractérisation et une distinction précises entre les pigeons urbains et les autres pigeons domestiques (pigeons voyageurs, pigeons de mariage, pigeons de course ou pigeons d'ornement) sont actuellement impossibles, faute de dédomestication génétiquement ou éthologiquement vérifiable, comme le démontrent clairement les études génétiques. Ainsi, les pigeons bagués, tels que ceux utilisés notamment pour les courses (les « pigeons voyageurs »), les « colombes de mariage » lâchées spécialement pour des occasions spéciales, ou les pigeons d'ornement échappés, deviennent des pigeons urbains s'ils ne parviennent plus à retrouver leur pigeonnier et rejoignent les volées installées en ville. La principale différence, purement factuelle (et non biologique), entre ces oiseaux et les pigeons des villes réside dans le fait que, s'ils sont bagués, ils pourraient potentiellement être rattachés à un éleveur spécifique et lui être rendus.
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Il est vital pour ces malheureux animaux d' être nourris grâce à un plan de nourrissage accompagné de graines contraceptives. Ce système a déjà fait ses preuves grâce au dévouement de Stéphanie DeJonghe...
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Martine - Le 15/12/2025 à 01:48:20
Prête a donner de la 'nourriture contraceptive a mes frais pour 'nourrir les poheons