La tradition pastorale remonte à plus de 7000 ans dans les Alpes. Aujourd'hui ce sont pas moins de 115'000 ha d'alpage dans notre canton qui sont entretenus pas le bétail favorisant ainsi cette biodiversité si riche et si caractéristique.
Le nombre de loups augmente en Valais et la tendance semble ne pas vouloir s'inverser, en corollaire les attaques sur les ovins se multiplient. La pression sur les troupeaux s'intensifie et de fait également sur les éleveurs qui n'arrivent plus à gérer la situation. Dans certains cas ils décident de redescendre prématurément les troupeaux en plaine et même d'arrêter l'élevage.
Selon le service de l'agriculture depuis 2010 ce ne sont pas moins de 30 alpages à moutons qui ont été abandonnés et pour l'an prochain on parle déjà d'une dizaine de désertion, si rien n'est entrepris, à l'avenir, la tendance va encore s'accentuer.
A l'heure où l'on parle de biodiversité, de tourisme doux, de tradition, de sauvegarde du paysage, de circuit alimentaire court, de souveraineté alimentaire ou de protection contre les avalanches, l'abandon du pastoralisme est une catastrophe.
Les mesures de protections sont connues mais parfois obsolètes car d'expérience d'agriculteurs, le loup s’adapte très vite .
Le loup du Valsorey doit être abattu comme le stipule la loi :
Le loup est abattu dans les 2 conditions suivantes :
A) loup nouvellement établi sur un territoire (moins d'1 an), tir possible s'il tue :
- 25 moutons en 3 semaines,
- 35 moutons en 4 mois,
- bovins/équidés
B) loup établi sur le territoire depuis + d'1 an, tir possible si :
- il s'attaque plus d'1x à des troupeaux protégés
- il attaque des moutons sur des pâturages reconnus officiellement comme non protégeable.
Faisons appliquer la loi . Merci