LE LOUP, UN ANIMAL EN SURSIS !
Il fut un temps, où le loup avait un territoire bien à lui, faisant partie d'un patrimoine ancestral. Libre, fier et sauvage. Il parcourait montagnes et forêts sans craindre l'homme.
Mais, aujourd'hui, avec l'accroissement des villes et l'extension des activités humaines, son espace vital se réduit comme peau de chagrîn
Le loup est désormais en danger, non seulement à cause de la disparition de son habitat, mais aussi en raison du conflit qui l'oppose de plus en plus souvent aux éleveurs.
Dernièrement dans la nuit du 21 au 22 octobre 2025, un éleveur de la Drôme a tué une louve en situation d'attaque...
Un "tir" de défense", dit-on.
Cet événement, tragique mais révélateur, à relancé le débat sur la place du loup dans nos campagnes.
Quelques semaines plus tôt, le 23 septembre 2025, l''Etat, avait promulgué une loi autorisant, à partir de 2026, les éleveurs à abattre des loups sans autorisation préalable. Une décision qui suscite l'indignation des défenseurs de la biodiversité.
En France, certains éleveurs cherchent pourtant des solutions pour favoriser une cohabitation plus pacifique : Chiens de protection, clôtures éléctriques, surveillance renforcée des troupeaux.
Mais toutes ces mesures ont un coût. L'on peut se demander que fait l'Etat, à part donner l'autorisation de tuer le loup ?
Est-ce vraiment la seule issue, la solution de facilité ?
Il ne faut pas oublier que pour l'éleveur, il s'agit de son gagne-pain, de sa subsistance, de son travail quotidien, il aime ses bêtes, les soigne, les protège, et vit à leur rythme. Chaque bête perdue représente des heures d'efforts, des soins et d'investissement réduits à néant. On comprend alors sa colère et sa détresse, mais cela ne justifie pas pour autant une politique de destruction systématique.
Pourtant pas loin de chez nous, en Italie, des expériences de coexistence réussie existent. Grâce à un accompagnement financier et à une véritable politique, certaines régions ont trouvé un équilibre entre la protection des troupeaux et celle du loup. Pourquoi la France, ne suivrait-elle pas cet exemple ?
Entre peur, incompréhension et nécessité écologique, le sort du loup dépend aujourd'hui des choix que nous ferons collectivement.
Protéger le loup, c'est aussi préserver la richesse et l'équilibre de notre nature.
Le débat reste ouvert
Marie.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.