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RÉPARONS LA VIOLENCE SUBIE PAR LES TÉMOINS D'ACTES DE
CRUAUTÉ SUR LES ANIMAUX!
Au regard des constats alarmants des états profonds d’anxiété des bénévoles et des professionnels de la protection animale l'association de protection animale et environnementale " GLOBAL EARTH KEEPER" demande la reconnaissance légale des préjudices psychologiques subis par les témoins d’actes de cruauté animale.
En effet ils font face quotidiennement aux souffrances et aux cruautés sans pour autant recevoir beaucoup d'aide extérieure, et chaque tentative de sauvetage est une aventure qui peut très mal se terminer, et cette récurrence de violence entraîne de forts états traumatiques, qu’eux mêmes ont honte parfois à dévoiler.
Il y a un antagonisme dans la volonté à réduire les souffrances... et celui-ci s’exerce sur les personnes qui cherchent à y mettre fin, car ces violences finissent par se répercuter sur elles-mêmes.
D’un côté des violences cessent mais d’un autre côté d’autres, insidieuses et persistantes, éclosent.
En France, les actes de cruauté envers les animaux sont pénalement sanctionnés. Pourtant un élément reste totalement ignoré par la loi :
Le traumatisme psychique subi par les personnes qui assistent - directement ou indirectement- à ces actes.
Lisez par exemple cette histoire.
Récemment, en Corse, un chat a été trouvé enfermé dans une glacière scotchée et reliée à un tuyau de gaz. Une « nourrisseuse » ( personne qui quotidiennement va nourrir les chats libres) a entendu ses gémissements, l’a sorti de son calvaire , et bien que l’ayant fait soigner elle a dû l’accompagner mourant dans ses bras, succombant aux inhalations du gaz deux jours plus tard.
Elle n’oubliera jamais l'expression de ses regards, dit-elle, lorsqu’elle l’a extirpé de la glacière, et lorsqu’il a rendu son dernier souffle. Son médecin confirme qu’elle a besoin d’un soutien psychologique et a établi une ordonnance afin qu'elle soit accompagnée.
Pour d'autres citoyens, se sont des jours, des mois sans sommeil se trouvant dans l'incapacité à agir face à des situations inextricables.
La répétition de tels évènements cause des chocs émotionnels profonds :
Détresse
Insomnie
Anxiété
Culpabilité
Symptômes post-traumatiques.
Aujourd’hui en France:
X Aucune loi ne reconnaît explicitement ces victimes.
X Aucun accompagnement psychologique n’est garanti, aucune mesure de réparation n’est prévue pour ces traumatismes.
X Aucun tribunal ne prend cette dimension lors des jugements pour maltraitances.
Pourtant:
- en Belgique, Allemagne ou Suisse, les victimes d’infractions peuvent recevoir un soutien psychologique financé ou indemnisé par l’État
- l’Union européenne reconnaît le droit des victimes à un soutien approprié, y compris psychologiquement (directive 29/UE)
Il est temps que la France se mette au niveau des standards européens.
Il est temps que les victimes humaines d’actes de barbarie animale soient entendues, reconnues et protégées.
Il est temps que soit plaidé dans les tribunaux le préjudice moral causé à chaque individu défenseur de la cause animale.
Une action à double effet, puisqu'elle protègera par répercussion les animaux victimes de cruauté!
Demandons au ministre de la justice de proposer une loi de protection des témoins d'actes de cruauté et de violence des animaux, interpellons nos députés pour qu'ils portent la cause avec nous, et surtout....
partager et signez la pétition car oui les défenseurs comptent sur vous ils s'essoufflent et n'osent pas le dire mettant toujours en perspective que l'animal qu'ils ont tenté de sauver a beaucoup plus souffert qu'eux-mêmes et qu'ils n'ont pas le droit de se plaindre.
"Passons de la compassion à l'action, agissons maintenant".
On compte sur vous! Merci!!!
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