Citoyenne Morangissoise depuis ma naissance, amoureuse des animaux et fière défenseuse de leurs droits j'ai aujourd'hui honte de constater que ma ville continue à accueillir des cirques avec animaux.
Au-delà du fait qu'il est scandaleux d'utiliser les animaux pour se divertir; il est à ce jour clairement prouvé que les cirques vont à l'encontre de leurs besoins physiologiques.
Morangis doit faire partie de ces villes exemplaires, garantes du bien-être animal.
La lettre ci-dessous sera adressée au maire de Morangis, Monsieur Pascal Noury afin qu'il cesse de cautionner cette souffrance animale au sein de notre belle ville.
L'union fait la force alors un grand merci par avance à tous pour votre implication dans cette noble cause.
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Monsieur le Maire de Morangis,
Loin d’être seulement un débat de société, la présence des animaux dans les cirques engage également la responsabilité des villes du fait de leur obligation de faire appliquer la législation en vigueur.
Aussi, nous tenions à vous rappeler que les études scientifiques s’accordent à considérer, comme contraire aux besoins physiologiques des animaux sauvages, leur détention dans les cirques.
Ainsi, selon les zoologues, les troubles du comportement qui sont aisément observables sur les animaux détenus dans les cirques, sont une preuve manifeste d’inadaptation, voire « la preuve d’une souffrance chronique ». Ces dérives comportementales sont la résultante d'une impossibilité pour l'animal de développer des comportements normaux (groupe social, locomotion distance de fuite...). Souffrance et mauvais traitements sont donc manifestes dans tous les cirques.
Or la législation en vigueur est très claire :
A l'heure où les politiques nationale, européenne et internationale s'accordent pour reconnaître une place de plus en plus importante au bien-être animal il est du devoir des municipalités d'être garantes de leur stricte application sur le terrain.
Nous vous rappelons également que l'Union Européenne a refusé de poursuivre les pays tels que l'Autriche, les Pays Scandinaves ou le Portugal qui ont interdit la présence de cirque avec animaux sauvages considérant que « l'interdiction des animaux sauvages dans les cirques restait légale ».
Vous trouverez ci-joint un rapport expliquant plus en détail, et preuves à l'appui, les conditions de vie des animaux dans les cirques et la souffrance qui en découle ainsi qu'une proposition de délibération à soumettre à votre conseil municipal.
Dans l'attente et restant à votre entière disposition, nous vous prions de croire, Monsieur le maire, en nos considérations les plus distingués.
Les Morangissois