Mon chat Rana a été percutée par une voiture dans la nuit du jeudi 03/07/2025 au vendredi 04/07/2025, à quelques mètres de chez moi. Elle était pucée, identifiée, aimée, et cherchée. Mais je ne l’ai su que trois jours plus tard, grâce à mes voisins pas à la mairie.
En effet, la mairie a bien ramassé son corps le lendemain matin, mais n’a jamais pris la peine de scanner sa puce électronique pour me prévenir.
Lorsque je les ai contactés, ils m’ont simplement répondu : "On ne lit pas les puces sur les animaux morts, ce n’est pas la procédure."
Mais alors, pourquoi identifier nos animaux ?
L’identification est obligatoire en France, et on nous le répète à juste titre. Elle est censée protéger nos animaux et nous aider à les retrouver. Mais que se passe-t-il quand ils meurent sur la voie publique, et qu’aucune vérification d’identification n’est faite ?
On nous laisse dans l’ignorance totale, à chercher désespérément un animal que l’on ne reverra jamais. On nous vole la possibilité de lui dire adieu, de faire notre deuil. Ce n’est pas seulement un manquement administratif, c’est une injustice.
Pourtant, le Règlement Sanitaire Départemental impose que tout animal trouvé mort soit :
enlevé par les services compétents,
et fasse l’objet d’une recherche d’identification par tout moyen approprié, notamment lecture de puce ou tatouage.
L’I-CAD (organisme officiel d’identification animale) confirme que les agents municipaux doivent être équipés de lecteurs de puces électroniques et contacter le propriétaire si l’animal est identifié — même après le décès.
Nous demandons donc que la lecture de la puce électronique devienne une étape systématique et obligatoire lors de la récupération d’un animal mort par une mairie, la voirie ou une entreprise mandatée.
C’est un devoir de respect envers nos animaux, et un droit fondamental pour les familles.
Signez cette pétition pour que ce cas ne se répète plus.
Parce que chaque animal mérite d’être reconnu, et chaque maître mérite de savoir.
Parce que nous sommes nombreux à vivre dans le doute, dans l’attente, dans la peine.
Parce que l’identification ne doit pas être un outil inutile, mais une vraie protection.
Merci pour Rana, et pour tous les autres.
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