Ne laissons pas disparaitre les oiseaux de la crique de l’angle.

M le président du SMBT, ne laissez pas disparaitre les oiseaux de la crique de l’angle.

Grâce à un gros travail de communication touristique et un investissement financier conséquent pour l’archipel de Thau, vantant notamment la beauté sauvage et ses oiseaux de la crique de l’Angle à Balaruc-le-Vieux, le nombre de visiteurs amoureux des beaux espaces et d’oiseaux grandit année après année dans notre belle crique.

Malheureusement, cela n’est pas sans conséquence et notre belle crique devient de moins en moins sauvage et de moins en moins accueillante pour les oiseaux.

La faible profondeur d’eau de la crique de l’Angle n’invite ni à la baignade ni à faire du kitesurf. La crique de l’angle attire des visiteurs aimant la nature ou cherchant simplement un peu de tranquillité. Mais malgré tout, beaucoup oublient ou ne savent pas que les marais et les sansouïres sont des zones fragiles et des zones de nidification pour des oiseaux qui nichent à même le sol.

Depuis au moins 5 ans, le syndicat mixte du bassin de Thau promet qu’il va y avoir des aménagements visant à informer les usagers pour limiter leur impact dans la crique de l’Angle afin de préserver l’habitat et les oiseaux qui, pour la majorité, sont des espèces protégées.

On nous fait miroiter des aménagements importants pour concilier tourisme et protection de cette zone classée Natura 2000, mais rien ne se passe. Même pas l’ombre d’un panneau.

Depuis 5 ans, côté Balaruc-le-Vieux, dès le printemps, nous installons des affichettes pour informer les passants, et même si certains s'en contrefichent, la majorité d'entre eux, une fois informée, respecte les lieux. Encore faut-il qu’ils soient correctement informés.

Malheureusement, depuis 3 ans, un sociopathe local arracheur d’affichettes sévit dans la crique de l’angle et nos affichettes ne survivent pas longtemps. Cette année, la ville de Balaruc-le-Vieux a pris le relais… Elles ont eu la même destinée.

Monsieur, nous vous demandons de tenir vos promesses auprès des habitants du territoire, de tenir les engagements que vous devez à la biodiversité à travers la classification Natura 2000, de tenir vos promesses auprès des touristes, qui rêvent d'une nature préservée et d’oiseaux.

Vous avez fait le choix économique d’un tourisme vert et ça nous va bien, mais il n’est pas possible de ne rien faire pour protéger ces zones, car à ce rythme, la seule chose que les touristes verront bientôt, ce sont des goélands et des épaves de bateaux.

Nous voulons en urgence des panneaux d’informations et de sensibilisation solides et non "arrachables", et en second temps des ganivelles ou autres délimitant les espaces sensibles et que la passerelle de la voie verte entre Balaruc-le-Vieux et Bouzigue ne soit plus une passoire.

Nous voulons une installation pérenne et un suivi.

Lange Arielle

Terre et mer J’agis ici maintenant, Thau.