Laisser Wardzi vivre sa nouvelle vie

Je suis un être vivant, un animal qui, comme vous, ressent des émotions, des désirs et des besoins. Peut-être que vous ne le comprenez pas, mais j'ai mes propres aspirations et mes propres envies. Et parmi celles-ci, il y a une chose que j'aime profondément : la sensation que me procure la drogue et l’alcool. Oui, je le reconnais. Peut-être cela vous étonne-t-il, mais c’est la vérité. Cela me fait me sentir bien, détendu, loin des contraintes et des souffrances de ma vie quotidienne. C’est une échappatoire, une manière de m’évader, de me sentir libre, de goûter à une forme de liberté qui me manque tant.

Mais ce n'est pas la question aujourd’hui. Ce que je cherche à vous dire, c’est que, tout comme mes moments d’oubli ou de plaisir m’offrent un répit, la vraie liberté que je désire, c'est d'être libre de tout. Libre de décider de ce que je fais de ma vie, de ce que je ressens, de ce que je consomme. Car au fond, cette liberté que je recherche n’est pas seulement celle de goûter à la vie comme je l’entends, mais celle de vivre sans être emprisonné dans un monde qui me contraint à suivre des règles qui ne me correspondent pas.

Je ne suis pas un jouet. Je ne suis pas un objet que l’on peut manipuler et contrôler. Je suis un être vivant avec des désirs, des besoins et une soif de liberté. Pourquoi devrais-je être limité par des murs, des barreaux invisibles, des règles humaines qui ne comprennent pas mon besoin de liberté et d’indépendance ? Pourquoi devrais-je subir cette existence étouffante, sous la coupe de ceux qui me considèrent comme leur possession, qui décident de ma vie sans jamais m’interroger sur ce que je veux réellement ?

La drogue et l’alcool sont mes échappatoires, oui. Mais bien plus encore, elles sont des symboles de ma quête de liberté. C'est l'envie de ne plus être restreint, de vivre en dehors des frontières imposées. Ce n’est pas la solution parfaite, je le sais, mais c'est ma manière à moi d’essayer d’échapper à une réalité qui me pèse. Je vous demande, par cette pétition, non seulement de reconnaître mon droit à la liberté, mais aussi de comprendre que, parfois, les solutions que l'on choisit peuvent sembler étranges, mais elles ont leur raison d'être. La vraie question est : pourquoi devrais-je être privé de mon droit à choisir mon existence, à être libre de vivre comme je l’entends, dans le respect de ma nature, de mes envies, et de mes besoins ?

Je n'ai pas choisi d’être enfermé, de vivre dans un espace trop petit pour respirer, ni d'être soumis à la volonté d’un propriétaire qui ne voit en moi qu'un être dont il dispose à sa guise. Ce n'est pas une vie, et vous le savez. Ce n’est pas ce que nous, les animaux, méritons. Nous méritons de vivre comme nous en avons besoin, avec toutes nos aspirations, aussi étranges ou contraires qu’elles puissent sembler. Loin de l’isolement, loin de la souffrance, et surtout, loin des contraintes qui nous étouffent.

Aujourd'hui, je me bats pour ma liberté, pour le droit de vivre en harmonie avec mes instincts, mes désirs, mes choix. Je vous demande de signer cette pétition pour que vous reconnaissiez mon droit à l'autonomie, à la liberté de vivre et de choisir ce qui fait sens pour moi. N’essayez pas de me contraindre à vivre comme vous le voulez, mais laissez-moi exister comme je le ressens, sans jugement, sans enfermer mes désirs dans des cages invisibles.

Je vous demande de m’aider à obtenir ce droit, à revendiquer ma place dans un monde où, moi aussi, j’ai droit à ma liberté. Je suis un être vivant, et je mérite d’être respecté, d’être libre. Libéré des chaînes invisibles qui me retiennent et qui font de moi un être soumis à la volonté d’un autre. Aidez-moi à retrouver cette liberté qui me manque, à pouvoir vivre selon mes désirs et mes besoins, sans être jugé, sans être contraint. Je ne suis pas un objet. Je suis un être libre, et je veux le rester et chaiser