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Article de presse Egypte( parmi des dizaines)
Un drame terrible, révoltant et bouleversant, largement relayé par la presse et les réseaux du pays.
Je n’ai pas de doute que le tragique destin et meurtre de ce pauvre chien ne restera pas sans suite, car l’Égypte n’est pas le Maroc ni la Tunisie, contrairement à ce que croient nombre de personnes. Les groupes de défense des animaux sont nombreux et actifs, des lois existent et jamais les autorités n’organisent des massacres épouvantables et dans des conditions de cruauté extrême comme au Maroc notamment. Actuellement, une campagne de stérilisation est mise en place depuis quelques semaines dans des villes d' Egypte. Des chiens errants sont ramassés avec douceur, puis transportés vers des centres de soins, de vaccination et de stérilisation.
Il faut saluer les initiatives et les efforts de ce pays qui s’honore par sa bonne volonté à bien traiter les plus pauvres et innocentes des créatures, malgré une misère animale épouvantable qui sévit dans ce vaste pays, et de très mauvais traitements de la part de la population. Le chemin sera encore long, mais le pays est sur la bonne voie pour devenir un modèle dans la région. (photo ci-dessous, ramassage en douceur et transport vers un centre de soins et de vaccination, autres photos disponibles)
L’HISTOIRE DE LA TORTURE ET DU MEURTRE DU CHIEN ERRANT HUSKY
Je repense le cœur serré, car ils sont tous à jamais dans mon coeur, au husky mis à mort dans la ville de Jerada, Maroc).
Jamais je ne les oublierais : lui, la chienne Fleur de Larache, le chien handicapé d’Ourika, la très pauvre chienne de Kénitra fracassée, et tant d’autres petites âmes aux destins pulvérisés, qui m’ont anéantie de douleur et continueront de me hanter.
Un état de colère et de ressentiment a balayé les médias sociaux en Égypte au cours des dernières semaines, après qu’une vidéo terrible documentant la torture et le meurtre d’un chien Husky est devenue virale.( village de Mahallat ,Marhoum, situé dans le centre de Tanta).
La vidéo, qui montrait le chien attaché dans un état de fatigue extrême avant de rendre son dernier souffle, a déclenché un large débat sur les moyens de traiter les animaux errants et les limites de la responsabilité morale et légale dans de tels cas.
Selon le récit relaté par des témoins, ce monstre in humain aurait choisi l’atrocité, la barbarie !!! Sans anesthésie. Sans sédation. Il a planté une seringue dans le cœur du chien, lui causant non seulement une douleur importante, puis une mort lente, très douloureuse, insoutenable. Un acte de barbarie, un meurtre à l’état pur sur un être innocent dans l'incapacité de se défendre!!
Des milliers de personnes ont été révoltées, très choquées par cette exécution publique. Car la souffrance de ce pauvre et bel Husky est le miroir d’un drame beaucoup plus vaste : Celui des milliers et milliers de chiens massacrés chaque année au Maroc surtout, avec des méthodes parmi les plus terrifiantes et terriblement cruelles et aussi en Tunisie, Algérie, dans le silence, l’indifférence, sans procès, sans voix, sans mémoire. Leurs cris sont muets, leur mort passée sous silence, loin des caméras et de la justice !!!
Un matin, un pauvre husky perdu, sans abri ni personne pour le protéger, seul face au mal humain qui rôde partout, pauvre innocent qui ne présentait aucune menace, aucune agressivité, il n’était qu’amour… et ne demandait qu’un peu d’aide, d’affection. Mais ce qu’il a trouvé sur son chemin a scellé son sort : ni compassion ni bonté, mais une foule très mauvaise, vengeresse et animée par une cruauté barbare !!!
En peu de temps, il a été ligoté à un poteau, battu à coups redoublés, humilié et supplicié sous les cris et les regards indifférents. Puis vint un vétérinaire. Un homme censé être un gardien de la vie animale, qui au lieu d’agir selon la loi et la déontologie qui s’imposent en cas de suspicion de rage (dont le chien n’était pas porteur), une surveillance vétérinaire et un contact immédiat avec les associations ou les autorités compétentes.
L’HISTOIRE VUE D’ÉGYPTE : Le début- un chien husky sans abri et plusieurs enfants blessés.
Les détails de l’incident ont commencé il y a environ cinq jours, lorsqu’un chien husky est apparu dans les rues du village. Selon les témoignages des parents, pendant cette période, le chien a attaqué plusieurs enfants, entraînant des blessures variables dans différentes zones de leur corps.
Un habitant du village et père de l’une des victimes soi-disant du chien, a déclaré : « Le chien est apparu dans les rues du village il y a environ cinq jours, et pendant cette période, plus d’un enfant l’a attaqué, y compris ma petite fille, qui a été blessée aux bras et a reçu le traitement et le sérum nécessaires dans l’unité de santé du village. » Le père ajoute qu’il y a deux jours, alors que sa fille se tenait à côté de lui devant la maison, il a été surpris par le chien attaquant un autre enfant dans la rue, et lorsqu’il est intervenu pour sauver l’enfant, le chien a de nouveau attaqué sa fille et l’a léchée dans ses bras, notant qu’il s’est rendu au bureau de santé, pour être surpris par la présence d’autres cas infectés (???) du même chien husky.
À la suite des incidents répétés survenus dans le village, les villageois se sont tournés vers le Dr Hamdi Hajjaj, directeur de la médecine vétérinaire à Tanta, car il est un résident du village, et lui ont demandé d’intervenir rapidement pour contrôler le chien et protéger leurs enfants. Sur la base de cet appel, une campagne vétérinaire a recherché le chien dans les rues du village pendant deux jours.
Selon le récit du vétérinaire, une équipe médicale a été formée et s’est rendue dans le village pour rechercher le chien et éduquer les gens sur la façon de traiter les animaux. Le deuxième jour des recherches, les parents ont pu trouver le chien, le battre fort (!!!!) et l’attacher, a-t-il déclaré.
Le père de la victime poursuit : « Les villageois avaient très peur pour leurs enfants, et l’état de terreur causé par le chien était répandu parmi tout le monde, alors ils l’ont battu avec des bâtons et des tatouages jusqu’à ce qu’il atteigne un état de sommeil, et l’ont attaché jusqu’à l’arrivée de la médecine vétérinaire. » !!!!!
Derniers instants : récits contradictoires sur la façon dont il est mort:
La partie la plus controversée de l’affaire concerne la façon dont le chien est mort. Dans une scène décrite par les adeptes comme « choquante et inhumaine », certains habitants se sont tournés vers le vétérinaire, qui a injecté au chien une seringue qui aurait conduit à sa mort immédiate. Des témoignages contradictoires sur la nature de cette injection et ses motifs .
Récit du vétérinaire : Il a affirmé aux enquêteurs que les parents lui ont demandé de faire une injection d’analgésique au chien pour soulager sa douleur due aux coups, et qu’il n’avait pas l’intention de tuer le chien. Le médecin nie toute responsabilité dans la mort du chien, soulignant que son rôle était de sensibiliser et qu’il n’interférait pas dans le fait de battre ou d’injecter le chien dans le but de le tuer.
Des accusations ont circulé sur les réseaux sociaux selon lesquelles le médecin aurait administré au chien une « injection d’air », une méthode illégale et inhumaine parfois utilisée pour mettre fin à la vie des animaux en provoquant un blocage de l’air dans les vaisseaux sanguins, entraînant un arrêt cardiaque.
Amin Ahmed, un témoin oculaire du village, a déclaré : « Les villageois ont demandé au médecin de donner au chien une injection d’analgésique en raison des blessures qu’il subissait, mais le chien est mort peu de temps après lui avoir administré l’injection. »
Emotion , indignation et reactions vives dans le pays.
La vidéo qui a circulé a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux, des militants des droits des animaux et des citoyens ordinaires dénonçant la façon dont le chien a été traité. L’artiste Hana Zahid a écrit sur son compte Instagram officiel : « Nous ne pouvons pas justifier cette brutalité et ce crime ! Un chien est un être vivant qui ressent la douleur, et il doit être traité de manière humaine. »
Les autorités chargées de l’enquête ont décidé de libérer le Dr Hamdi Hajjaj, directeur du département de médecine vétérinaire de Tanta, accusé d’avoir injecté mortellement un chien husky dans le village affilié au centre Tanta.
L’incident remonte à l’apparition du chien dans les rues du village, où il a mordu trois enfants, leur causant des blessures à diverses parties du corps,en particulier à l’abdomen et aux bras. Suite à cela, le Dr Hajjaj a reçu un appel de détresse des habitants du village, indiquant la nécessité d’une intervention pour contrôler le chien errant. Une équipe de médecins vétérinaires a été formée pour se rendre sur place et éduquer les résidents sur la façon de faire face à de telles situations. Le lendemain, les habitants ont pu trouver le chien et l’ont agressé en le battant fort avant de l’attacher à un poteau, où il est mort.
Le vétérinaire concerné a affirmé que le chien était déjà décédé avant l’arrivée de l’équipe sur les lieux.
Des photos et des vidéos documentant l’incident ont déclenché une vague de colère et de condamnation parmi un certain nombre de militants des droits des animaux, qui ont exigé une enquête urgente et l’obligation de rendre des comptes pour les responsables de l’incident.
Des sources au sein de la Direction de la médecine vétérinaire du gouvernorat de Gharbia ont nié l’implication du Dr Hajjaj dans le meurtre du chien, affirmant qu’il n’était pas présent lors de l’incident et que son intervention est intervenue plus tard, après la mort du chien. Ce qui serait une volonté manifeste de le couvrir, car le chien n’était pas mort à son arrivée !!!
Que les amis des animaux de ce pays, qui sont nombreux, continuent à se battre pour la vérité sur la mort de ce pauvre chien, martyr de la bêtise et de la cruauté humaine, et demandent une justice sans faille. RIP Pauvre Amour.
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