Quand l’État envoie une armée contre des agriculteurs**
Exposé des faits
En Ariège, plus de 200 bovins ont été condamnés à mort par une décision administrative.
Des vaches gestantes, des veaux, un troupeau entier promis à l’abattage.
Cette décision, prise au nom d’une prétendue lutte sanitaire, est froide, brutale et incompréhensible. Elle s’inscrit dans une stratégie qui, depuis son lancement, n’a pourtant montré aucune efficacité : la maladie continue de progresser.
Dans d’autres pays européens, cette maladie est gérée différemment, avec des protocoles alternatifs et une mortalité ne dépassant pas 10 % des cheptels.
En France, le choix systématique est celui de la destruction.
Constats
Le troupeau concerné était déclaré sain et avait été vacciné conformément aux protocoles imposés.
Les résultats positifs apparus après vaccination ont servi de justification à l’abattage, comme si l’on découvrait les conséquences d’un procédé décidé par les autorités elles-mêmes.
Il a également été avancé que cette maladie serait transmissible par les mouches, alors même qu’en cette saison, il n’y a pas de mouches dans les étables.
Face à cette situation, des syndicats agricoles ont proposé des solutions alternatives responsables :
mise sous surveillance sanitaire de l’élevage, observation de l’évolution de la maladie, solutions déjà mises en œuvre dans d’autres pays européens.
Ces propositions ont été refusées sans concertation.
Lorsque les agriculteurs se sont mobilisés pour défendre leurs animaux et leur outil de travail, la réponse de l’État n’a pas été le dialogue, mais la force.
Plus de 700 forces de l’ordre, des blindés et un hélicoptère ont été déployés face à des citoyens venus pacifiquement tenter d’empêcher la destruction d’un troupeau entier.
Ce déploiement est totalement disproportionné et interroge profondément.
Les moyens manquent pour lutter efficacement contre les dealers, les violeurs ou les voleurs, qui dégradent le quotidien de millions de Français.
Face à eux, les moyens sont insuffisants.
Face aux agriculteurs, on déploie une armée.
Les manifestants ont été gazés et traités comme une menace.
Il est affirmé que les forces de l’ordre sont là pour assurer la sécurité de tous, mais dans les faits, elles semblent avant tout protéger des décisions politiques imposées, au détriment des citoyens qui les subissent.
Nous constatons également l’absence totale des organisations écologistes, pourtant promptes à se présenter comme défenseurs des animaux.
Aucune mobilisation n’a eu lieu alors qu’un troupeau entier était voué à l’abattage.
Cette écologie sélective semble s’arrêter là où commence l’agriculture réelle, celle qui nourrit la population.
La ministre de l’Agriculture, sans formation agricole et sans lien réel avec le monde paysan, prend pourtant des décisions lourdes de conséquences, appliquées sans nuance sur le terrain.
Ce qui se joue ici dépasse largement un simple abattage sanitaire.
Y a-t-il encore une once d’humanité dans nos politiques publiques ?
Enjeux
C’est l’avenir de notre agriculture, de notre autonomie alimentaire et du lien entre l’État et ses citoyens qui est en jeu.
Un pays qui ne nourrit plus son peuple n’est plus souverain.
Un peuple qui n’a plus son mot à dire n’est plus libre.
Nos demandes
Par la présente pétition, nous demandons :
1. La suspension immédiate des décisions d’abattage massif lorsque des solutions alternatives existent.
2. La prise en compte des propositions des organisations et syndicats agricoles.
3. Un dialogue réel et transparent avec les éleveurs concernés.
4. Le respect du monde agricole et la fin de la criminalisation des agriculteurs mobilisés pacifiquement.
5. Une réévaluation des protocoles sanitaires à la lumière des pratiques européennes.
Conclusion
Il est temps que les citoyens se réveillent.
Nous sommes plus nombreux.
Le pouvoir ne devrait jamais être confisqué.
Le pouvoir, c’est nous.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.