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Auteur(s) :
Laurent Chaillou
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Destinataire(s) :
Monsieur Vincent Chauvet, Maire d'Autun
La pétition
Mise à jour
Alors que la présence des animaux dans les cirques ou d'autres spectacles suscitent un débat qui pourtant ne devrait plus avoir lieu d'être, nous constatons avec regret que vous autorisez toujours ces exhibitions d'animaux sur votre commune.
Nous, signataires de cette pétition, demandons donc à la ville d'Autun de ne plus accorder d’autorisation aux cirques utilisant des animaux (sauvages ou non) et donc de respecter les obligations de l'article L.214.1 du code rural stipulant que "Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce".
En effet, dans les cirques, les animaux sont enfermés dans des cages aussi minuscules qu’inadaptées, enchaînés, exposés, soumis par les coups et la faim pour réaliser des spectacles dangereux et humiliants, autant de pratiques allant à l’encontre des besoins naturels des animaux, les troubles du comportement en sont la preuve visible.
Sur la piste, les animaux sont agressés de toutes parts. Lumière, musique, applaudissements et cris sont source d’un grand stress. Mais ils doivent passer outre et exécuter, sous la menace du dresseur, des numéros souvent contre nature, douloureux ou effrayants. Vaincre leur peur du feu pour les félins, marcher sur les genoux pour les éléphants, sont des exercices qu’ils n’acceptent de réaliser que par crainte du châtiment en cas de désobéissance… Il n'y a ni respect, ni complicité sous les chapiteaux, les méthodes de "dressage" s'appuient non sur la douceur mais sur la brutalité, un régime barbare de punitions physiques et psychologiques : ils peuvent être battus, fouettés, électrocutés et même privés de nourriture afin de les forcer à obéir. Il n’y a que soumission par la violence. Les coups et les intimidations pleuvent pour les contraindre à obéir. Il faut qu’ils craignent plus le dresseur que la douleur ou la peur générées par l’exercice à réaliser. Le fouet soumet les félins, l’usage d’une pique acérée est réservé aux éléphants. Parfois, ils sont "cassés", se rebellent, ou sont trop difficiles à dresser. On les envoie alors dans un centre où l'on tente de les rendre "exploitables".
Lorsqu’ils quittent la piste, ils rejoignent des cages minuscules ou sont parqués dans de petits enclos, où ils n’ont rien à faire pour s’occuper. Le sol est très souvent dur et bétonné ou couvert d’une litière sale, le plus souvent sans eau fraîche en quantité suffisante. Subissant l’isolement ou la promiscuité sans considération de leurs besoins réels, ils n'ont plus de contacts naturels que ce soit avec leurs congénères ou leur milieu naturel, ils deviennent fous et s’enferment dans des comportements stéréotypés, répétés inlassablement. Puis, dans les remorques qui les transportent de ville en ville, ils subiront des écarts de température tels que des engelures sont parfois constatées sur les oreilles des éléphants.
Qu’ils soient sauvages ou domestiques, tous subissent le même sort misérable tant qu’ils seront capables d’assurer le spectacle…
Leur vie est un calvaire sans fin.
Mais les spectacles d'animaux, ce sont aussi nos enfants qui en paient les conséquences.
Ils y voient érigées en modèle l'obéissance aveugle, la domination par la violence, l'exploitation des plus faibles, la négation de l'identité de l'animal, réduit à l'état d'objet dédié à l'amusement.
"Les animaux dans les cirques représentent la domination et l’oppression que nous avons combattues pendant si longtemps. Ils portent les mêmes chaînes et les mêmes fers."Dick Gregory, Militant pour les droits civiques et défenseur de la non-violence aux côtés de Martin Luther King
Les spectacles d'animaux, ce sont également des problèmes de sécurité pour les animaux et le public.
Dans les cirques, les conditions de sécurité ne peuvent être garanties, ni pour les animaux, ni pour le public et les riverains… Le danger est à la fois sanitaire, avec un risque de zoonoses, maladies pouvant être transmises des uns aux autres, et physique: morsures, fugues et autres incidents sont fréquents. On se souvient de la dramatique fugue de l’éléphante Samba en 2013, qui a coûté la vie à un riverain qu’elle a bousculé dans sa course folle vers la liberté…
Les animaux sont des êtres sensibles qui ont des émotions et ressentent la joie, la peur, la douleur et la tristesse. Leurs souffrances et leur privation de liberté ne doivent plus être des moyens de réjouissance pour les spectateurs adultes et enfants. Les cirques sans animaux sont autant, voir bien plus créatifs, que les cirques exhibant des êtres sensibles.
Le succès du Cirque du Soleil est d'ailleurs la preuve que le cirque peut être attrayant et distrayant sans animal.
À ce jour, 28 pays interdisent totalement la présence d'animaux, sauvages ou non, dans les cirques.
Plus de 100 villes françaises se sont déjà engagées dans cette voie éthique en refusant les cirques avec animaux.
69% des Français considèrent que les animaux dans les cirques sont malheureux.
La ville d'Autun a l'opportunité de montrer l'exemple en étant la première commune de Bourgogne à s'engager dans cette voie éthique en refusant les cirques avec animaux.
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