En France, la grande majorité des poulets sont enfermés toute leur vie en bâtiment, sans accès à l’extérieur. Ils doivent également cohabiter dans une promiscuité extrême. À raison de plus de 20 oiseaux par mètre carré dans les élevages standards1, chaque poulet dispose de la surface d’une feuille A4 pour vivre ! On est très loin des 6 oiseaux par m2 maximum que recommande l’Autorité européenne de sécurité sanitaire des aliments2.
Avec de telles densités et sans aucun accès à l’extérieur, les poulets ne peuvent vraiment satisfaire aucun des 10 besoins comportementaux propres à leur espèce : se déplacer, chercher sa nourriture, se percher, se reposer, s’étirer/battre des ailes, faire des bains de poussière/de soleil, se toiletter, interagir avec ses congénères, jouer3. La plupart souffrent donc d’un stress chronique, et nombre d’entre eux développent des troubles du comportement comme le « picage » (arracher ses propres plumes) voire le « cannibalisme ».
Dans ces élevages, plus les jeunes oiseaux grandissent, plus leur espace de vie se réduit. Leur environnement devient aussi de plus en plus sale, car leur litière n’est pas changée une seule fois au cours de leur existence. Les poulets évoluent alors sur une croûte d’excréments. En plus de l’inconfort, l’ammoniac qui s’en dégage provoque des troubles respiratoires. Le contact prolongé avec ce sol souillé est également à l’origine de cloques et de brûlures de la peau appelées dermatites. À tout cela s’ajoutent des troubles musculo-squelettiques causés par leur croissance ultra rapide
source : l214.com
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