Interdisez les spectacles avec animaux dans la ville de Sens

Pour l'interdiction des spectacles animaliers dans la ville de Sens.

La ville de Sens accueille régulièrement des spectacles animaliers en tout genre.

L'enfer derrière les lumières

Les spectacles exploitant des animaux sauvages sont une grande source de souffrance pour ceux-ci. Les animaux de cirques ou d'autres divertissements emploient des animaux issus de braconnage. Tous sont arrachés de leur environnement naturel, de leurs congénères. Après leur capture, ils sont isolés dans des enclos minuscules en rapport à leurs besoins biologiques. Baladés de villes en villes, les transports incessants engendre beaucoup de stress pour les animaux. Ils sont détenus contre leur volonté, et forcés d'exécuter des numéros contre leur nature sous la menace de piques, de fouets etc. Les méthodes de dressage sont oppressantes et violentes. Ils sont constamment dans la soumission, la peur, la détresse physique : l'enchaînement, l'immobilisme, les entraînements provoquent des blessures parfois irréversibles à leurs corps. 

Aussi, on recense grand nombre d'humains blessés par des animaux, qui révoltés contre leur bourreau, chargent les gens, en entraînant parfois la mort.

Des êtres avec des sentiments
Également, leur souffrance psychologique est grave. Hors des numéros, ils sont contenus dans des cages, seuls. La plupart de ces animaux développent des névroses, des dépressions, et deviennent fous d'ennui. Nombre de vétérinaires et éthologues s'opposent aux spectacles animaliers.
Les éléphants ont naturellement besoin de parcourir plusieurs dizaines de kilomètres chaque jours, mais ils sont prisonniers dans quelques mètres carrés. Ils sont des animaux extrêmement sociable, leur clan leur assure protection et confiance. Dans les cirques, ils sont souvent seuls. Ils ont besoin de courir, jouer, cueillir des branches etc chose impossible en captivité.
Les lions ont aussi besoin de courir, de chasser, de mordiller, de faire leurs griffes, d'apprécier la vie. On les prive de cela. Les ours doivent hiberner, c'est leur nature : impossible pour eux, le cirque n'hiberne pas. Et c'est le même problème pour tous les animaux. La législation (arrêté du 18 mars 2011) est contradictoire. D'un côté, elle précise que les animaux détenus doivent être placés dans des conditions où peuvent s'exercer leurs besoins biologiques; d'un autre elle ne remet pas en cause leur captivité, inconciliable avec leurs besoins naturels.

Un enjeu éthique
Les animaux ne sont pas des clowns. Ils ne sont pas sur Terre pour servir d'objet de divertissement à l'humain. Ce sont des individus sensibles et conscients qui aspirent à la liberté, au bonheur, à disposer d'eux-mêmes comme bon leur semble. Il est moralement intolérable d'exploiter des individus pour un plaisir, ou une fin de commerce, sans impératif de survie.  Il nous paraîtrait indigne d'enfermer des humains en cage pour servir de divertissement. Et pourtant, nous le cautionnons pour des animaux, qui sur le plan cognitif, nous ressemblent plus que ce que l'on peut l'imaginer. Les spectacles animaliers sont esclavagistes. Il est intolérable que nous persistons à les utiliser comme des clowns pour notre plaisir égoïste.
La tradition, la culture, ne pourront jamais justifier une oppression quelconque.
Lisez l'histoire tragique de Samba, toujours prisonnière du Cirque d'Europe, qui a fait l'objet de procès pour maltraitance.
Une quarantaine de maires de France interdisent les animaux exploités par les cirques sur leur ville. Prenons exemple!

Interdisons les cirques avec animaux dans la ville de Sens!