Madame la ministre,
ma famille et moi habitons depuis 18 ans dans un lotissement très densément peuplé. Les premières années ont été agréables et paisibles, nous étions entourés de voisins respectueux et désireux de cohabiter harmonieusement.
Malheureusement, depuis quelques années, certains habitants ont eu l’idée d’adopter un coq. Nous devons tous supporter quotidiennement les cris de ces animaux à partir de 4 h 30 du matin, puis tout au long de la journée puisqu’ils se répondent entre eux. Impossible de dormir la fenêtre ouverte, même en pleine chaleur, manque de sommeil cumulé entraînant fatigue et énervement chroniques. Notre santé se dégrade peu à peu.
L’adoption de tels animaux, dont la place est dans une ferme, est un manque de respect envers le voisinage. Le bruit continu de 4 h 30 jusqu’à parfois 8 h le matin est une nuisance relevant du tapage nocturne. Malheureusement nous ne sommes soutenus par aucune autorité locale, et les propriétaires de ces coqs refusent tout dialogue.
J’adore les animaux de toutes espèces, et je milite pour leurs droits, mais il faut être raisonnable dans le choix et l’éducation de ses propres animaux vis à vis du voisinage.
Je suis certaine que beaucoup de personnes dans toute la France subissent les mêmes nuisances que nous. C’est pourquoi, Madame la ministre, nous demandons une loi interdisant les coqs dans les zones à forte densité de population.
Je vous prie d’agréer, Madame la ministre, l’expression de mes sentiments respectueux.