À l'heure où les politiques nationales, européennes et internationales s'accordent pour reconnaître une place de plus en plus importante au bien-être animal il est du devoir des municipalités d'être garantes de leur stricte application sur le terrain.
Ours haltérophiles, éléphants acrobates, tigres cascadeurs, singes cyclistes... Il n'est pas dans la nature de l'animal de faire des numéros de clowns et le public est encore loin de s'imaginer les techniques qui sont utilisées pour amener un animal à exécuter un ordre demandé.
L’animal dans un cirque ne connait que les barreaux de sa cage exiguë. Les conditions d’hygiènes sont souvent déplorables et les animaux présentent généralement des signes de stéréotypie, comportement compulsif synonyme de "folie" chez l’homme : lion qui fait des allers-retours toute la journée cloîtré dans sa cage, éléphant attaché à une chaîne de 50cm qui balance continuellement une patte sur l’autre…
Effectivement, la législation en vigueur est très claire :
- L’article L.214.1 du Code rural stipule que « tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce »
- Et l'article R 214-85 du Code rural précise que « la participation d'animaux à des jeux et attractions pouvant donner lieu à mauvais traitements, dans les foires, fêtes foraines et autres lieux ouverts au public, est interdite sous réserve des dispositions du troisième alinéa de l'article 521-1 du code pénal »
Ci-joint un rapport expliquant plus en détail, et preuves à l'appui, les conditions de vie des animaux dans les cirques et la souffrance qui en découle.
Dans l'attente et restant à votre entière disposition, nous vous prions de croire, Madame la Maire, en nos considérations les plus distinguées.
Gwénaëlle et Gwladys Pennec.
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