Voilà déjà plusieurs années que des associations de défense des intérêts des animaux comme Code Animal ou 269 Life France, interpellent la municipalité de la ville de Strasbourg - propriétaire du site et financeur principal - et à l'Association des Amis du Zoo de l'Orangerie - propriétaire légal des animaux captifs - au sujet des installations vétustes et peu sécurisées ainsi qu’aux conditions de détention qui ne répondent pas aux impératifs biologiques, physiologiques et comportementaux des animaux qui sont contraints d'y vivre.
Suite aux actions menées par les associations et soutenues par les citoyens et citoyennes, en juillet 2017, les propriétaires des animaux ont finalement voulu accorder aux deux Lynx, un transfert vers un sanctuaire (le BärenPark en Allemagne).
Cependant depuis plus de deux ans, la situation stagne pour la cinquantaine d’animaux restant, maintenus dans des enclos parfois archaïques et peu adaptés aux besoins de leurs espèces. Tout cela dans le seul but d'être vus par des visiteuses.eurs sceptiques.
Si l'espace "mini-ferme" qui a bénéficié d'un budget conséquent pour sa récente rénovation - en sus des milliers d'euros déjà alloués par la municipalité annuellement - offre une apparence moderne permettant peut-être de prétendre à une entrée payante, la dizaine d'espèce qu'elle renferme réside sur du béton et des pavés, en petits enclos.
Nous ne pouvons pas tolérer que des êtres sensibles soient maintenus captifs plus longtemps dans de telles conditions.
Ni sous couvert de prétendues "pédagogie" et "conservation" des espèces.
Ni pour des raisons dites "historiques", revendiquant l'ancienneté du Zoo et son ancrage au sein du parc.
Ni pour promouvoir le divertissement d'un public bien conscient de l'immoralité de ce lieu .
Aussi, nos trois associations 269 Life France, Code Animal et Animalise, sont réunies pour demander une bonne fois pour toute :
FR
EN