Exploitation des chevaux : Bourg-en-Bresse persiste et signe !

EXPLOITATION DES CHEVAUX : BOURG-EN-BRESSE PERSISTE ET SIGNE !

Après les calèches à touristes, l’« arrosage hippomobile » !

Tout cela au nom d’une pseudo-écologie spéciste.

À Bourg-en-Bresse comme dans de trop nombreuses villes, les calèches tirées par des chevaux demeurent une attraction prisée, souvent perçue comme pittoresque ou ancrée dans la tradition. Le pseudo-argument « écologique » est depuis quelques années mis en avant pour justifier l’esclavage de ces animaux (tourisme, arrosage). Nous avons là, outre la marque d’un spécisme éhonté, un bel exemple d’escrologie, au même titre que la destruction des forêts pour installer des panneaux solaires, ou les holocaustes d’oiseaux migrateurs et de chauves-souris pratiqués sur l’autel de l’éolien, la nouvelle mine d’or industrielle après le nucléaire.

L’image faussement bucolique des calèches à chevaux dissimule une réalité autrement préoccupante : l’exploitation d’êtres vivants sentients dans un environnement urbain inadapté à leurs besoins. Face à cette situation, de plus en plus de citoyens et d’associations de protection animale s’élèvent pour demander la fin de cette pratique, considérant qu’elle va à l’encontre du respect des équidés.

Cette mobilisation s’inscrit dans une dynamique nationale et internationale. Depuis quelques années, le « bien-être animal » occupe une place croissante dans le débat public. Calqué paresseusement sur le welfarisme anglo-saxon, lui-même pâle succédané de l’abolitionnisme, il n’est souvent que de pure forme, et les actes se font attendre. Si quelques villes françaises ont déjà pris des mesures pour limiter l’usage des calèches touristiques, ce phénomène semble néanmoins prendre de l’ampleur, au nom d’une politique de greenwashing qui n’abuse que les naïfs.

À Bourg-en-Bresse, notre première pétition, en 2022, avait émergé après plusieurs signalements d’habitants et de visiteurs ayant observé des chevaux visiblement épuisés, parfois contraints de travailler sous des températures élevées et au milieu du trafic urbain. Bien que certains cochers prétendent « aimer » leurs chevaux et veiller à leur bien-être, la réalité du travail urbain génère de nombreux risques et souffrances pour ces animaux.  Les professionnels de la santé animale, vétérinaires et éthologues, rappellent que ces conditions de travail ne respectent pas la physiologie du cheval, animal grégaire habitué aux grands espaces et à la vie en troupeau.

Cette nouvelle pétition demande à la mairie de Bourg-en-Bresse :

• de stopper la délivrance d’autorisations pour les calèches à chevaux ;
  
• de mettre en place une commission municipale de réflexion sur les alternatives éthiques à l’exploitation des chevaux pour le tourisme et l’arrosage ;
  
• de soutenir la reconversion des professionnels concernés vers d’autres activités respectueuses des animaux.
  

POURQUOI INTERDIRE LES CALÈCHES À CHEVAUX

• Droits des animaux : les chevaux sont des êtres sentients, aux besoins physiques et psychologiques spécifiques. Les conditions de vie et de travail en ville – bruit, pollution, circulation dense, températures élevées, pavés glissants – sont sources de stress, de blessures et d’épuisement. Un cheval n’est pas fait pour tracter des charges lourdes, parfois pendant des heures, sur l’asphalte brûlant des rues.
  
• Risques d’accidents : les chevaux, malgré leur force et leur agilité, peuvent être facilement effrayés. Le bruit des klaxons, la foule, la circulation, représentent autant de dangers pour leur sécurité que pour celle des passagers et des piétons.
  
• Alternatives existantes : il existe aujourd’hui des moyens de transport touristique non polluants comme les calèches électriques ou les vélos-taxis. Réduire en esclavage des animaux au nom d’une pseudo-écologie spéciste est obscène.
  
• Image de la ville : de plus en plus de visiteurs recherchent des activités éthiques et responsables. Renvoyer l’image d’une cité moderne implique de s’adapter aux attentes de la société et de promouvoir des loisirs respectueux des animaux.
  

ALTERNATIVES RESPONSABLES

De plus en plus de villes à travers le monde innovent pour faire connaître leur patrimoine tout en respectant l’éthique animale. Il est possible de remplacer les calèches traditionnelles par :

• des calèches électriques, reprenant l’esthétique ancienne sans recourir à la traction animale ;
  
• des vélos-taxis ou tuk-tuks électriques, déjà populaires dans de nombreuses métropoles ;
  
• des visites piétonnes thématiques, guidées par des experts du patrimoine local.
  

Idem pour l’arrosage, nouvelle manne financière s’il en est, avec toujours le même prétexte pour exploiter les chevaux : l'économie de CO2. Alors que les camions des services des jardins municipaux sillonnent la ville à longueur de journée, que les tondeuses, les engins à désherber, les souffleuses pour faire des tas de feuilles mortes sont tous polluants et bruyants ! 

Adopter des alternatives éthiques permettrait à Bourg-en-Bresse de rester une destination attractive, sans compromettre le respect des animaux.

MOBILISATION CITOYENNE : COMMENT AGIR ?

• Signez et partagez massivement cette pétition sur vos réseaux.
  
• Écrivez à la mairie de Bourg-en-Bresse pour demander un moratoire sur les calèches à chevaux et l’adoption d’alternatives éthiques :
  

* par téléphone : 04-74-45-71-99

* par courriel : [email protected]

* par courrier : Place de l'Hôtel de Ville - BP 90419 01012 Bourg-en-Bresse Cédex – France

* sur les réseaux sociaux :

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• Rejoignez le MAD Collectif.
  

Soutenir cette pétition, c’est défendre les chevaux que notre espèce n’a pas à exploiter pour son propre compte. Il est temps que Bourg-en-Bresse fasse le choix de l’éthique et reconnaisse que les animaux non humains possèdent des droits fondamentaux inaliénables en vertu de leur sentience. Temps qu’elle fasse d’elle-même un modèle de responsabilité, où tradition et innovation s’allient pour le bien-être commun. Le futur du tourisme urbain passe par l’intégration des préoccupations éthiques et écologiques. Ensemble, faisons de Bourg-en-Bresse une ville pionnière où la découverte du patrimoine et l’arrosage ne se font plus aux dépens des animaux !