Bien qu'ayant raison sans la moindre contestation possible et l'ayant démontré et prouvé dans nos conclusions devant le Tribunal Administratif de MARSEILLE, nous n'avons pas pu sauver de la barbarie tauromachique "nos" 14 jeunes taureaux, barbarie qu'ils ont tous les 14 endurée l'un après l'autre dans leur pauvre chair martyrisée et torturée au-delà de ce que nous pouvons même imaginer : dans leur regard on lit toute l'horreur de leurs souffrances !
En effet, M.Jean-Michel LASO, juge des référés au Tribunal Administratif de MARSEILLE a rejeté notre demande, pourtant dûment motivée, de suspension de la décision de la Commune de TARASCON d'organiser ce samedi 7 août deux novilladas avec la torture à mort programmée de 14 jeunes taureaux, précédée d'actes de cruauté sanglants et barbares perpétrés avec diverses armes blanches particulièrement cruelles et ce alors que les novilladas et autres corridas ou becerradas SONT ILLEGALES, oui, ILLEGALES, à TARASCON, nous le maintenons, contrairement à ce qu'affirme la jurisprudence actuellement toujours dominante établie EN VIOLATION DE LA LOI.
De plus et pour ne laisser aucune chance à ces 14 malheureux taureaux d'être épargnés, M.LASO, sus-nommé, a rendu son ordonnance de référé le vendredi 30 juillet dernier mais ne l'a notifiée à notre avocat, Maître PORTEJOIE, que le lundi 2 août, avec pour nous, pour seule voie de recours le pourvoi en cassation devant le Conseil d'Etat qui, à 4 jours ouvrables des novilladas prévues pour le samedi 7 août, ne pouvait y être audiencé dans les délais voulus, ce que nous a confirmé Maître Hélène FARGE, avocat à la Cour de Cassation et au Conseil d'Etat.
C'est à dire que M. LASO, juge des référés au Tribunal Administratif de MARSEILLE, a délibérément fait en sorte que nous ne puissions pas exercer, avant la torture à mort de ces 14 jeunes taureaux, la seule voie de recours qui nous était ouverte... et que ces 14 malheureux taureaux ne puissent avoir aucune chance de pouvoir être épargnés.
C'est cela la "JUSTICE", en France ???
Nous laissons chacune et chacun d'entre vous juges du procédé ...
Voilà quelle est la triste et honteuse réalité !
Précision importante : notre avocat avait déposé notre référé-suspension, procédure d'urgence, le 9 juillet 2021 au Tribunal Administratif de MARSEILLE et le juge des référés LASO n'a fixé l'audience qu'au 29 juillet à 10 heures, soit 20 jours plus tard...
Nous étions la voix de ces 14 animaux dans cette procédure de référé-suspension, mais nous n'avons pas pu la faire entendre devant le Conseil d'Etat, compte-tenu du calendrier fixé par le juge LASO .
Ce soir, nous sommes en deuil de ces 14 vies suppliciées et nos coeurs pleurent en pensant aux indicibles et incommensurables souffrances inhumaines qui leur ont été infligées dans leur pauvre chair avant qu'ils ne soient finalement mis à mort par leurs jeunes bourreaux sous les "olé !' des aficionados et aficionadas en délire et au son des bandas (fanfares).
QUI est responsable de leur MARTYRE ???
Nous vous en laissons juges ...
Pour ce qui nous concerne, nous poursuivons le combat et maintenons, bien sûr, la requête au fond sur les mêmes conclusions que nous avons déposée devant le Tribunal Administratif de MARSEILLE afin de faire interdire toute novillada ou similaire à TARASCON, mais cette requête ne devrait pas être audiencée avant 2022 au plus tôt.
Rien ne nous arrêtera et nous irons jusqu'au plus haut niveau.
Très tristement et le coeur gros,
Nicole BAUDET
Vice-Président de l'Association d'assistance aux animaux dans le besoin "LES GAMELLES DU COEUR" - 06000 - NICE -
< lesgamellesducoeur.fr@orange.fr >
" Celui qui dit la vérité il doit être exécuté." Guy BEART
"Ne cède pas à l'adversité mais marche hardiment contre elle." Arthur SCHOPENHAUER