Présente entre Dordogne et Gironde depuis 1987, la Ferme Conservatoire de Leyssart a pour objectif de préserver et valoriser des races en voie de disparition. Elle a accueilli plus de mille personnes, employés et bénévoles, parmi lesquels des personnes en difficulté sociale, psychique et mentale, qui ont pu retrouver une dignité par le travail et le contact avec la nature. Nombre d'entre eux sont devenus des bergers expérimentés.
L'exploitant, Dominique Massoubre, est le cofondateur du Conservatoire des Races d'Aquitaine. Il a contribué à sauver de nombreuses races : vaches lourdaises, bearnaises et bordelaises, moutons landais et rouge du Roussillon, chèvres pyrénéennes, ainsi que de nombreuses volailles.
Ces races rustiques ne sont pas adaptées à une production intensive car trop peu productives pour l'élevage moderne. Or nous savons que l'un des problèmes d'avenir de l'agriculture sera l'apparition de tares liés à la standardisation des races et à leur consanguinité.. Conserver la génétique des races anciennes est donc une œuvre de salut public, nécessaire pour les générations futures.
La ferme utilise la méthode du pâturage itinérant. Les animaux sont déplacés jusqu'à trois fois par jours à travers le territoire, gardés par un berger ou à l'intérieur de parcs amovibles. Il s'agit de la meilleur manière de respecter la nature de ces animaux rustiques, en plus de leur apporter une plus grande variété dans leur alimentation. En outre, il s'agit là d'une excellente méthode de préservation du milieu naturel, de prévention des incendies, d'entretien du paysage et de restauration des milieux de forte importance écologique. Toute les études prouvent qu'un pâturage extensif permet de maintenir le milieu ouvert ainsi de préserver la biodiversité, gravement menacée selon les spécialistes. L'élevage de M. Massoubre va parfaitement dans ce sens.
M. Massoubre a toujours tout donné pour ses animaux. La base de sa pratique est de respecter leur caractère naturel et quiconque a passé du temps avec lui pourra confirmer qu'un lien fort l'unit à ses bêtes.
Pourtant, en 2011, quelques divergences mineures dans l'identification par boucle des animaux entraînèrent des sanctions de la part de la DDPP (services vétérinaires) qui ont fortement perturbé la logistique fragile de cette exploitation hors norme. Plusieurs procès se succéderont, et le système organisera un véritable assassinat économique. M. Massoubre doit aujourd'hui 48 000 euros à l'État, 30 000 euros à la MSA, 80 000 euros à l'Europe, 20 000 euros à la fondation Brigitte Bardot. Il est également condamné à 13 mois de prison. La ferme sera ensuite victime d'un lynchage dans les réseaux sociaux, notamment de la part de défenseurs des animaux jugeant de façon superficielle et à charge. Des photos de brebis mortes circulent. Le taux de mortalité de ces troupeaux est pourtant normal, surtout pour un élevage ne réformant pas les brebis âgées. Les actes de malveillances se multiplient et chacun fera tout pour précipiter sa perte, faisant fi des services inestimables qu'il rend sur un territoire de 2000ha de prairies, contribuant ainsi à un entretien écologique, sans jamais demander un seul centime !
En 2018, les vaches de race lourdaises et béarnaises seront confisquées par les services vétérinaires, certaines mourront, incapables de s'adapter à la captivité après une vie passée en plein air. Les bêtes survivantes seront dispersées à vil prix, sans prendre en compte leur inestimable valeur génétique ! Malgré les ignobles conditions de détention, il est demandé à M. Massoubre de payer la pension à un prix trois fois supérieur au prix normal !
Face à un tel déferlement de mensonges, de haine et de malveillance, la création d'un comité de soutien s'imposait pour restaurer l’honneur de Dominique Massoubre, l’aider à s’en sortir, au lieu de l’enfoncer, en agissant, de plus, dans l’intérêt des animaux eux même : l’acharnement des ennemis de Dominique Massoubre a eu des conséquences fatales sur ses bêtes, mais cela ne semble pas les préoccuper avec leur bonne conscience de personnes appartenant au camp du bien !
Nous soussignés, soutenons Dominique MASSOUBRE, et reconnaissons :
En conséquence, demandons que soient levées toutes les sanctions injustes qui lui ont été infligées.
Dr Alain de Peretti, vétérinaire
Dr Daniel Gergouil, vétérinaire
Cécile Rault, ingénieur agronome
Dr Gilles Hutzler, vétérinaire
Dr Jean-François Moniot, vétérinaire
Pour plus d'information : [email protected]
Facebook : Comment le système broie un éleveur hors du commun
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