Dans le magasin de Bordeaux Bègles, les pêcheurs de loisir peuvent se procurer des poissons vivants pour quelques centimes. Ils les achètent pour les torturer : les poissons leur servent d’appâts vivants pour attirer des carnassiers comme des brochets ou des silures. Transpercés dans le dos ou dans la bouche par l’hameçon, ils peuvent agoniser plusieurs heures avant de succomber à leurs blessures ou à l’attaque du carnassier. Decathlon sait pertinemment le sort réservé aux poissons qu’il vend. Je suis scandalisé.
Cette technique de pêche cruelle est appelée pêche au vif. Elle est interdite dans plusieurs pays européens. En France, grâce à la mobilisation de l’association de protection animale PAZ, de plus en plus de politiques prennent position. Fin 2023, une proposition de loi visant l’interdiction de commercialiser des poissons pour servir d’appâts vivants, et l’interdiction de la pêche au vif, a été déposée à l’Assemblée nationale. Elle a été co-signée par deux Députés de Gironde : Loïc PRUD’HOMME et Hadrien CLOUET.
Je pense que Decathlon doit prendre ses responsabilités maintenant et ne pas attendre qu’une loi soit adoptée. Aux côtés de PAZ, je demande donc au magasin Decathlon Bordeaux Bègles d’arrêter de vendre des poissons vivants.
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