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Coronavirus : la SPA craint des euthanasies
Même si la vague d’abandons liée à la pandémie de Covid-19 n’a pas eu lieu, la SPA tire cependant la sonnette d’alarme. En effet, les refuges, qui ne peuvent plus assurer les adoptions, arrivent à saturation. Bientôt, les animaux devront être euthanasiés, faute de place.
Jacques-Charles Fombonne, le président de la SPA, tente depuis plusieurs jours d’attirer l’attention des autorités sur le problème, en vain. L’association estime pourtant pouvoir proposer des solutions viables et respectueuses des gestes barrières pour permettre malgré tout les adoptions. Jacques-Charles Fombonne s’est confié à France Info et revient d’abord sur la situation actuelle des refuges :
Avec le confinement, les gens ne peuvent plus sortir de chez eux pour venir adopter nos animaux. Ce qui veut dire que nos refuges se remplissent. On est maintenant quasiment en capacité complète, proche de la saturation. Lorsque nous ne pourrons plus accueillir d’animaux, les fourrières vont les euthanasier parce qu’elles ne pourront plus nous les proposer.
Jacques-Charles Fombonne comprend que la situation actuelle est difficile, mais il déplore un manque d’écoute criant du gouvernement.
Il ne reste que 300 à 400 places dans les refuges. Très, très vite, on va être à bloc et là, on va regarder la liste des animaux perdus et euthanasiés s’allonger. Alors que le problème pourrait être réglé de manière très simple.
La SPA a pourtant déjà fait une liste de solution pour contrer le problème.
Nous avons mis au point un processus de choix des animaux sur Internet. Les gens choisissent leur animal, prennent un rendez-vous individualisé et horodaté de façon à ce qu’ils soient les seuls à la porte du refuge. On leur présente l’animal, on leur donnerait l’animal sans qu’il y ait de contact entre les salariés et la personne.
Le reste des dispositions serait ensuite réglé à la fin du confinement. L’association tente de faire entendre cette solution depuis plus de dix jours, en vain. Si la SPA a contacté les préfets pour obtenir des dérogations, jusqu’à présent, les fonctionnaires se sont montrés frileux. À un niveau national, il faudrait une autorisation ministérielle.
Alors, Jacques-Charles Fombonne préconise une autre solution : amender l’autorisation de sortie pour y rajouter une case pour les adoptions d’animaux domestiques.
Le plus simple serait peut-être simplement de rajouter une case sur l’autorisation dérogatoire. Vous savez, pour sortir de chez soi, ajouter simplement aux besoins de l’animal la possibilité d’aller l’adopter dans un refuge. Ils l’ont bien modifié une fois déjà, ce document. On peut peut-être rajouter ou simplement considérer que le bien-être animal, ce n’est pas seulement promener son toutou, mais ça peut être aussi aller chercher un chien ou un chat. Je m’engage, si on nous y autorise, à suivre une procédure extrêmement sécurisée.
Le président de l’association propose même de réaliser les adoptions sur une seule journée de la semaine, en présence de la Direction de la protection des personnes. Il conclut :
Mais on a vraiment besoin que l’autorité administrative nous autorise à faire ces adoptions.