Si l’amabilité du personnel du « Point Chaud » est appréciable, j’ai cependant constaté avec tristesse que le poulet et les autres viandes entrant dans la composition de vos sandwiches sont certifiés « halal ».
Cela semble vouloir dire que les consommateurs, quels qu’ils soient, sont obligés de consommer de la viande halal. C’est en effet ce qui semble ressortir de la réponse du responsable marketing qui précise que « le sigle « halal » est un label chargé de rassurer les consommateurs musulmans ».
Or, il ne rassure pas les non-musulmans, bien au contraire, d’autant plus qu'il précise que « l’animal a été égorgé sans étourdissement (…) ».
Pourquoi ne pas apposer des photos de ces égorgements sur les vitres et comptoirs de vente ? Halal signifie que la bête que vous proposez à la consommation a été longuement égorgée, en pleine conscience et en pleine souffrance.
Je vous rappelle que l’étourdissement des animaux lors de l’abattage rituel est une obligation, tant en Wallonie qu’en Flandre.
Vous dites que « concrètement, la viande halal a le même goût que la viande traitée dans les abattoirs classiques ». Pour de nombreux consommateurs, elle a surtout le goût de la souffrance.
En ce temps de chaos climatique, une partie du monde essaie de respecter l'environnement, ainsi que les animaux qui peuplent la terre en même temps que nous. Mais certaines personnes vont à contre-courant, se référant à des pratiques ancestrales, et d'autres les y encouragent dans un but économique de rentabilité. C’est consternant.
Si nous voulons que la situation s'améliore et que notre terre reste viable, c'est ensemble que nous devons le faire. Notre monde est différent de celui qui existait à l'époque de Mahomet ou de Moïse. Nous avons pris conscience de la souffrance animale.
Il ne faudrait pas que le "religieux", si tant est on peut parler de religion, vienne s'imposer et imposer à tous de consommer une telle souffrance.
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