Un argument d’autorité ne constitue pas loi dans toutes les situations.
En exemple, l'Article 122-7 du code pénal :
" N’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace. "
La mesure de sauvegarde de nos animaux est excellente ; elle nécessite cependant de l’observation et de la réflexion.
Car, face à la résurgence de comportements de badauds ou voisins qui s’interposent en "SAUVEURS", les lignes éditoriales de certaines associations s’affolent.
En l’occurrence, il est estimé irresponsable de laisser l'animal dans la voiture stationnée lors les journées annoncées comme chaudes.
Depuis quelques années, le nombre croissant de ce type d’alertes fleurissent sur internet.
Les mouvements intitulés "Protégeons nos chiens de la chaleur" attirent l’attention sur de potentielles maltraitances.
L’interprétation de la loi se généralise ; or, il peut ne s’agir que de cas particuliers. Des dérives générant l’effet inverse avec un chien qui patiente pour le retour de son propriétaire et conducteur.
En effet, comment "le passant" peut-il se préoccuper d’un animal qu’il aperçoit dans une voiture, sans son contexte :
- la durée d’absence du propriétaire / conducteur ;
- l’historique du chien ;
- les événements qui ont précédé le-dit chien en voiture ;
- l’attention portée à l’animal, en vue de le protéger : a-t-il été rafraîchi au préalable (baignade) ; l’habitacle est-il ventilé, fenêtres ouvertes ; le véhicule est-il équipé d’un climatiseur de stationnement ; y a-t-il rafraîchissement grâce au stationnement raisonné entre verdure et ombre ?
Autant de questions et d’observations préventives que le genre humain doit s’accorder avant de briser des vitres, casser des portières en terrorisant un animal et en angoissant son propriétaire !
Si la maison ou l’appartement sont une propriété privée, l’habitat roulant l’est tout autant.
Faudrait-il alors nous assurer des conditions de vie de l’animal au quotidien, où qu’il niche (canidés, félins, mustélidés), derrière les portes de chaque immeuble : appartement, maison, locations courte/longue durée… ?
Faudrait-il aussi nous assurer que les animaux qui n’ont pas la chance d’être à la portée de notre vue ceux pour qui la seule lumière reste celle des néons bénéficient du même égard !
Vous avez un doute ? Appelez les autorités.
PRÉVENTION : OUI.
RÉACTIONS HÂTIVES : NON.
Merci pour eux.
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