Nous apprenons par voie de presse, Art. Dauphiné Libéré du 03/07/2022 : https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2022/07/02/des-airs-de-camargue-dans-un-village-du-nord-de-l-ardeche?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1656787897, qu'une nouvelle féria a été organisée les 1 et 2 juillet 2022 à Champagne dans le Nord Ardèche avec taureau piscine et abrivado (lâché de taureaux dans les rues) activités potentiellement dramatiques http://archive.francesoir.fr/actualite/faits-divers/montpellier-un-enfant-3-ans-tue-lors-d%E2%80%99une-%E2%80%9Cabrivado%E2%80%9D-37912.html.
Cette féria a eu lieu pour la 1ère fois dans notre département non taurin, en juin 2019 et nous nous y étions opposés avec force.
Nous avions demandé au maire de la commune de Champagne, aux préfet et députés du département, de ne pas autoriser l’utilisation de bovins lors de la féria du 7 et 8 juin 2019.
En plus des 49.442 signatures obtenues par notre pétition : https://www.mesopinions.com/petition/animaux/aux-vachettes-feria-champagne-ardeche-7/60308, nous avions multiplié les mails, courriers, appels téléphoniques, communiqué de presse et autres démarches. Malgré toutes ces actions, nous n'avions pas obtenu gain de cause. Nous avions appris par la suite que durant le taureau piscine, un jeune avait été blessé au bras par une vachette.
Par ailleurs, le 26 août 2019, lors d'un taureau piscine à Vallon Pont d'Arc dans le Sud Ardèche, un jeune homme de 19 ans avait été grièvement blessé par une vachette, son pronostic vital étant engagé, il fût hélitreuillé au CHU de Saint Etienne dans un état grave.
Encore une preuve que ces jeux ne sont pas uniquement maltraitants pour les animaux mais également dangereux pour ceux qui s'y adonnent.
Depuis ce drame, beaucoup d'élus des communes des Gorges de l'Ardèche ont pris conscience du danger que représentent ces animations et proposent maintenant des activités plus en adéquation avec un changement sociétal qui se veut plus respectueux des animaux et soucieux de l'éducation des jeunes.
Malheureusement, la législation n'ayant pas assez évoluée, ces activités arriérées et préjudiciables aux hommes comme aux animaux, sont toujours autorisées en France. Nous déplorons que les autorités locales concernées ne protègent pas le public en interdisant leur pratique.
Nous ne nous décourageons pas pour autant. Même au fond de nos campagnes ardéchoises, certaines belles âmes sensibles se développent et viendront un jour porter leur bienveillance au sein des organes décideurs !
Christine VALUSSO, déléguée du CRAC Europe pour l'Ardèche et membre du comité ADDA (Ardèche/Drôme Défense-Animale)
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