Ce revirement légitime de nouveau l'asservissement d'un animal pour le seul plaisir de l’homme comme outil culturel et éducatif.
Or, comment peut-on continuer à nier la sensibilité des animaux (l’article 515-14 du Code Civil reconnait d’ailleurs la sensibilité à tous les animaux), leur capacité à ressentir la douleur et la souffrance, et ainsi à les exploiter pour nous divertir? N’avons-nous pas assez de loisirs à disposition dans notre société ?
L’ours Valentin est un être doué de sensibilité et de conscience. Il est certes né en captivité mais cela n’enlève rien à l’immoralité de sa détention, du dressage qu’il a subi, signifiant forcément la souffrance, ainsi qu’à l’itinérance imposée et sa vie dans une cage. Valentin est un esclave moderne, ses impératifs biologiques et son bien-être ont été annihilés.
Évidemment il a été mis en avant que l'ours va très bien... Mais vit-il en liberté? a-til été dressé avec douceur? se déplace-t-il librement? n'est-il jamais trimbalé sur les routes? ne vit-il jamais dans une cage? retrouve-t-il ses congénères quand bon lui semble?
De nombreuses études scientifiques, éthologiques et éthiques prouvent l'horreur que l'on fait subir quotidiennement aux animaux. Mais cela n'est presque pas nécessaire...car il suffit de regarder l'animal et de se mettre à sa place pour comprendre... et pour avoir honte, honte de cette société qui bannit l'éthique et la moralité et qui n'engendre que souffrances envers autrui
Merci par avance pour votre association à notre demande de ne pas accepter la présence de cirques et spectacles avec animaux sur la commune de manière inconditionnelle et de permettre de ne pas accueillir les spectacles moralement condamnables de l'ours Valentin pour la fête médiévale
Photo: affiche officielle fête médiévale