Loin d'être seulement un débat de société, la présence des animaux dans les cirques engage également la responsabilité des villes du fait de leur obligation de faire appliquer la législation en vigueur.
Aussi, nous tenions à vous rappeler que les études scientifiques s'accordent à considérer comme contraire aux besoins physiologiques des animaux sauvages leur détention dans les cirques.
Sur la piste, les animaux sont agressés de toutes parts : lumière, musique, applaudissements et cris sont source d'un grand stress. Mais ils doivent passer outre et exécuter, sous la menace du dresseur, des numéros souvent contre nature, douloureux ou effrayants. Vaincre leur peur du feu pour les félins, marcher sur les genoux pour les éléphants, sont des exercices qu'ils n'acceptent de réaliser que par crainte du châtiment en cas de désobéissance.
Lorsqu’ils quittent la piste, ils rejoignent des cages minuscules ou sont parqués dans de petits enclos, où ils n'ont rien à faire pour s'occuper.
Le sol est très souvent dur et bétonné, et le plus souvent, ils ne bénéficient pas d'eau fraiche en quantité suffisante. Subissant l'isolement ou la promiscuité, sans considération de leurs besoins réels, ils deviennent fous et s'enferment dans des comportements stéréotypés, répétés inlassablement.
Qu’ils soient sauvages ou domestiques, tous subissent le même sort misérable tant qu’ils sont capables d’assurer le spectacle…
Ni respect, ni complicité. Sous les chapiteaux, il n’y a que soumission par la violence. Les coups et les intimidations pleuvent pour les contraindre à obéir. Il faut qu’ils craignent plus le dresseur que la douleur ou la peur générées par l’exercice à réaliser. Le fouet soumet les félins, l’usage d’une pique acérée est réservé aux éléphants.
En votre qualité de maire et selon l'article 211 du Code Rural, vous avez le pouvoir de prendre des mesures de nature à prévenir les risques pour la sécurité des personnes que peut présenter la présence d'animaux sur le territoire de votre commune et ainsi refuser l'installation d'un cirque détenant des animaux.
Les temps ont changé. Il n'est plus acceptable de traiter les animaux comme des objets pour notre amusement. J'ose espérer que vous partagez ce point de vue éthique et responsable et que vous rejoindrez le rang des villes, de plus en plus nombreuses, qui ont fait le choix de ne plus cautionner de telles pratiques.
Espèrant que vous serez sensible à une demande de plus en plus forte des citoyens engagés dans le respect de toute forme de vie (y compris animale).
Nous vous prions de croire, Madame le Maire, en l'expression de notre considération distinguée.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.