Non aux cirques d'animaux sauvages au sein de la ville de Verdun

Le 02/09/2016 :

La souffrance animale qui fait réagir certains élus est encore malheureusement ignorée par d'autres.
C'est donc pour cela que je vous contacte car la détention d'animaux sauvages dans les cirques soulève un ensemble de questions liées aussi bien aux conditions de vie de ces animaux qu'à leur utilisation dans les numéros mais également à la sécurité du public.

Les spectacles de cirque contiennent des numéros imposant aux animaux des prestations contre nature, le public serait bien conscient que les animaux qui sont utilisés pour des numéros ne sont pas à leur place s'ils seraient disposés à examiner cette situation du point de vue des animaux.

Face à la restriction de ces comportements spécifiques (alimentaire, social...), l'animal développe des troubles du comportement, stéréotypies, preuve selon les spécialistes d'un mal-être voire d'une souffrance chronique.

Les cirques banalisent ce qu'on reproche à toutes les formes de captivité : cela transforme l'animal en produit de consommation.
Ça fait de lui un objet.

Alors qu'il faudrait aller vers le respect de l'animal et comprendre qu'il a des besoins. Et si l'on avait besoin d'une preuve de plus, il n'y a qu'à se tourner vers le cirque du Soleil, le cirque Baroque, le cirque Plume...

Pour voir que l'on n'a pas besoin d'employer d'animaux pour connaître le succès.
Tout parent qui achète des places pour emmener ses enfants au cirque soutient directement la souffrance des animaux.

Chaque enfant repartant en pensant que faire souffrir les animaux est "amusant" y laisse une partie de son cœur, mais à mesure que les gens découvrent ce que les animaux subissent dans les cirques, ils sont de plus en plus nombreux à tourner le dos aux cirques qui exploitent des animaux.

La législation doit se conformer à ce mouvement.

Bien que reconnu comme un «être sensible» par le traité d'Amsterdam en 1997, l'animal dans les cirques n'est pas considéré comme tel.

On parle généralement d'animal de cirque et non d'animal dans les cirques, comme s'il existait par essence des races d'animaux de cirque.

Extirpé de son environnement naturel, l'animal n'est plus qu'un miroir de lui-même. C'est l'image de la bête qui est mise en scène et non plus l'animal en tant qu'être sensible évoluant dans un environnement avec des besoins qui lui sont propres.

Mais aujourd'hui, il est essentiel de tenter de redéfinir notre relation avec l'animal en voyant en lui autre chose que l'utilisation que l'on peut en faire, quittant ainsi la conception d'animal-objet pour aller véritablement vers l'animal en tant qu'être sensible.

Quel intérêt à voir un animal hors de son milieu naturel, se livrer à des comportements artificiellement inculqués?
Doit-on attendre encore d'autres accidents tragiques pour s'interroger sur la détention des animaux sauvages dans les cirques ?
Pourquoi continuer à assister à ce type de spectacle quand on est conscient de la souffrance que peuvent ressentir les animaux ?

Certaines villes ont dit NON aux cirques avec animaux sauvages, je vous demanderais respectueusement d'étudier la question entre élus.

Bien à vous.
K.T