NON AUX CIRQUES AVEC ANIMAUX SAUVAGES SUR LA COMMUNE DE RODEZ
À l’attention de M. Teyssèdre maire de Rodez,
et président de la communauté de communes de Rodez Agglomération.
Monsieur,
Le cirque AMAR doit se présenter sur notre commune de Rodez la semaine du 7 au 11 mai 2016, nous souhaitons vous solliciter dans le but de faire interdire les cirques avec animaux sauvages sur notre commune de RODEZ.
En effet, cette dernière attraction itinérante exposera des tigres blanc, et deux éléphants d'Afrique, lamas et dromadaires.
Il est de plus en plus choquant de voir des animaux sauvages « stockés » à longueur d’année dans des espaces aussi restreints et qui ne répondent pas du tout au bien-être animal ni à leurs besoins.
Nous souhaiterions vous alerter sur la vie misérable de ces animaux, esclaves du profit et de l’indifférence, traînés dans toute la France, enfermés dans des cages, exposés au froid, au soleil, au vent, à la pluie, à la pollution aux bords des routes, ect.
Aussi, nous tenions à vous rappeler que les études scientifiques s’accordent à considérer comme contraire aux besoins physiologiques des animaux sauvages leur détention dans les cirques.
Ainsi, selon les zoologues, les troubles du comportement qui sont aisément observables sur les animaux détenus dans les cirques, sont une preuve manifeste d’inadaptation, voire « la preuve d’une souffrance chronique ». Ces dérives comportementales sont la résultante d'une impossibilité pour l'animal de développer des comportements normaux (groupe social, locomotion distance de fuite...). Souffrance et mauvais traitements sont donc manifestes dans tous les cirques.
Les fauves font des aller-retour incessants, les éléphants se balancent d'une patte sur l'autre, les otaries mordent leurs barreaux. Selon les spécialistes, ces comportements anormaux sont « la preuve d'une souffrance chronique ».
Ces pratiques sont d’un autre temps et ne sont plus en adéquation avec le bien-être animal, les animaux méritent notre respect et notre compassion en leur qualité d’êtres vivants et sensibles.
Il existe d’autres cirques, bien plus amusants et surtout, bien plus justes, des compagnies locales qui cherchent des lieux pour se produire et se faire connaître.
Simple citoyen engagé, soucieux de la souffrance de ces animaux de cirque, je m'adresse à vous afin que vous décidiez par un arrêté municipal, à l’instar des communes de Bessancourt, la Ciotat, Roquebrune sur Argens et plusieurs autres encore l’interdiction à tout cirque avec animaux sauvages, de s’implanter sur notre commune afin d’y organiser ces représentations.
Espérant que notre démarche vous aura interpellée, veuillez Monsieur, croire en l’expression de mes sentiments respectueux.