Code rural, article L214-1 : « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce. »
Tout est dit.
Ce qui n’empêche pas la (re)lecture des articles suivants, L214-2 à L214-25, sur la protection des animaux.
Le cirque a-t-il encore besoin d’exploiter, de contraindre, de dresser en esclavage des animaux, notamment sauvages, pour distraire son public ?
Nombreux sont les circassiens et circassiennes, véritables artistes et poètes, qui ont su évoluer et créer les cirques d’aujourd’hui, avec tant d’inventivité, de talents, d’audace, sans avoir recours à cette triste, déplorable, honteuse exploitation animale.
Que font un éléphant, un zèbre, un lion, un chameau, un singe, un ours et j’en passe, sur la piste, exécutant des « numéros » contre nature sous les projecteurs et dans le bruit du « spectacle », avant de retourner dans leurs étroites cages, brinquebalant sur les routes ? Où sont leurs plaines, leurs savanes, leurs déserts, leurs forêts, leurs courses folles, leurs chasses, leur vie sociale, les « impératifs biologiques de leurs espèces » ?
Ces entreprises d’exploitation animale sont dans l’impossibilité de respecter la loi, et pour cause : comment transporter une savane, un désert, une forêt… ? Comment voyager sur les routes en emportant les « conditions compatibles avec les impératifs biologiques » du lion, de l’éléphant, du dromadaire, etc. ?
Certes, la tradition est ancienne – pour ne pas dire fort poussiéreuse – et c’est sans doute pourquoi ces types de cirques sont encore tolérés aujourd’hui, bien que hors la loi, par vieille habitude…
Mais il est temps, comme les circassiens et circassiennes inspiré-e-s d’aujourd’hui, d’évoluer avec notre époque, temps d’interdire les cirques qui continuent à exploiter l’animal, à nier sa nature, à le maltraiter (il n’y a qu’à constater les comportements pathologiques régulièrement observés chez ces bêtes emprisonnées et embrigadées).
De plus en plus nombreuses sont les Villes qui choisissent d’interdire l’installation de ces cirques, entreprises d’exploitation animale, sur leur territoire (à ce jour, 46 communes, d’Ajaccio à Yerres).
Je vous demande instamment, Monsieur le maire Alain Juppé, que Bordeaux ne soit pas en reste et affirme avec fermeté notre respect pour les animaux et notre encouragement pour un cirque inventif ; rejoignons Pessac.
Merci de votre attention. Recevez, monsieur Alain Juppé, mes meilleures salutations.
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