Monsieur Delvaux,
C’est avec grand étonnement et un sentiment d’injustice criante vissé au corps que sont venus nous voir les riverains de la rue Marcel Thiry propriétaires de chiens de compagnie. En effet, une parution émise le 15 février 2019 annonce l’arrivée de chèvres dans le bel espace vert bordant la rue Marcel Thiry.
Quelle n’a pas été leur surprise étant donné que ces derniers demandent à corps et à cris la création d’un petit parc à chiens dans cet espace depuis plusieurs années maintenant. La commune a toujours prétendu ne pas pouvoir accéder à la demande étant donné que le terrain appartenait à l’UCL.
Aujourd’hui, que cet espace dépend enfin de la ville, non content de ne pas accéder à cette requête, cette dernière préfère investir dans la création d’un enclos à chèvres et la suppression définitive de la distribution des sacs à crottes qui aidaient, faut-il le rappeler, chaque maître de chien(s) à maintenir la propreté de ce quartier.
Votre courrier, adressé aux riverains, dont nous avons reçu copie, mentionne :
« La mise en place d’un plan de gestion différentiée de l’espace : en fonction de sa situation dans la commune, de l’utilisation qu’en font les citoyens, […] un parc aura une structure et un entretien bien spécifiques avec des modalités de gestion adaptées. »
Or donc quelle a été votre démarche d’observation de la vie du quartier pour rejeter la création d’un parc à chiens et agréer la création d’un espace de pâturage ? Ce quartier est peuplé de personnes possédant un ou plusieurs chiens qui n’ont que cet espace pour profiter de notre belle ville avec leurs compagnons.
Nous nous opposons à l’arrivée de cet espace de pâturage pour plusieurs raisons mentionnées ci-après :
Pourquoi donc créer ce pâturage si ce n’est pour une question bassement économique afin de ne pas devoir entretenir cet espace vert ? Serait-ce à cause de la pression d’une certaine communauté de riverains détestant ouvertement la présence de chiens au point de contrevenir à la loi en interdisant la location de leurs logements à des propriétaires d’animaux de compagnie ou encore l’éparpillement de boulettes de viandes empoisonnées ?
La création d’un parc à chiens serait une véritable progression pour les habitants de la ville qui ont de plus en plus le sentiment, par vos décisions successives, d’être relégués au rang de citoyens de seconde zone alors qu’ils participent comme les autres au travers leurs contributions égales aux finances publiques de la commune.
Nous appuyons donc leur demande de rejeter ce projet faussement écologique, anti-urbain, discriminatoire et injuste semblant viser ouvertement à transformer Louvain-la-Neuve en une ville anti-chiens.
Cordialement,
Fabrice Fernandez
Président de l’Alliance Animale de Belgique ASBL
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.