Le Pérou est l'un des pays les plus diversifiés au monde. Cependant, selon le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), des activités comme le trafic illégal d'animaux sauvages affectent malheureusement sa diversité, qui menace plus de 300 espèces dans le pays.
Entre 2000 et 2018, environ 79 025 animaux vivants ont été confisqués au Pérou, appartenant à 342 espèces différentes. Selon les Nations Unies, chaque année, le trafic illégal d'espèces sauvages mobilise entre 7 000 et 23 000 millions de dollars dans le monde.
Selon une étude réalisée par la Wildlife Conservation Society (WCS) en 2018, ils ont identifié 324 zones d'extraction illégale d'espèces sauvages dans 16 départements du pays, notamment dans les régions de Loreto, Ucayali, Madre de Dios et Cusco. De la même façon, ils ont trouvé 171 zones de vente d'animaux sauvages dans tout le pays, dont 60% sont situées à Cusco, Ucayali, Loreto, Tacna et Lima.
Les espèces les plus trafiquées sont la tortue aquatique taricaya, la tortue terrestre motelo et des amphibiens comme la grenouille géante du lac Titicaca.
La plupart sont trafiqués et vendus comme animaux de compagnie. Une autre forme de commercialisation est la vente de sa viande et de ses parties : crânes, dents, peaux, cuirs, etc. Ils sont utilisés dans la médecine traditionnelle, l'élaboration de l'artisanat, à des fins de recherche scientifique et biomédicale, l'industrie du cuir, de la fourrure et des fibres, etc.
Il est nécessaire d'en prendre conscience et de se renseigner sur les dommages que le trafic des espèces sauvages peut causer à nos écosystèmes et que nous soyons plus exigeants avec les autorités péruviennes du service national des forêts et de la faune en leur demandant des actions plus efficaces et dures contres ces pratiques illégales.
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