Est-ce que l’on peut s’amuser en voyant la mort des animaux comme un spectacle ? Le Pérou a reçu les combats de coqs comme héritage social depuis l’époque de la vice-royauté espagnole. Selon le journal Chicago Tribune dans un article publié en Février 26, 2020 ; il y a plus de 700 gallodromes ou lieux dédiés à ce spectacle. Même si la loi de protection et du bien-être animal a été promulguée en 2020, elle ne concerne ni les corridas ni les combats de coqs parce qu’elle considère que les deux sont des expressions culturelles du pays. La cour constitutionnelle a aussi ratifié la validité de la loi.
Les combats de coqs semblent les combats des gladiateurs de la ancienne Rome où les deux animaux se battent souvent jusqu’à ce qu'un ou les deux meurent. Il y a aussi des armes : une lame est attachée à la patte de chaque coq qui provoque une scène de bataille sanglante et cruelle. Pour compléter l’analogie avec le Colisée, les spectateurs voient les combats avec émotion perverse face à la lutte à mort des animaux et comme à l’époque romaine en parient de l’argent. C’est une honte qu’une société qui se dit civilisée, permette la cruauté comme une manière de divertissement. De plus, que pouvons-nous trouver de culturel dans ce spectacle ? Tuer un animal en public est-il un art ? C’est vraiment déplorable la manière de penser des autorités.
Pour finir, on doit faire réfléchir l’opinion public sur ces comportements cruels qui doivent changer et demander aux autorités de reconsidérer que les combats des coqs sont aussi un type de maltraitance animale.
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