De nombreux parcs d’attractions, non spécifiquement animaliers mais proposant des divertissements en tout genre, utilisent des animaux.
Le PACTE (https://www.parti-antispeciste.fr/) demande l’interdiction de la détention d’animaux et de leur utilisation lors de spectacles dans tous les parcs d’attractions.
Les parcs en question peuvent détenir des animaux dits « de ferme », des cétacés cloîtrés dans des delphinariums et des animaux sauvages terrestres d’espèces variées. Ils sont retenus captifs en permanence, livrés à l’observation des visiteurs qui s’en amusent et/ou sont exploités dans des spectacles.
Tous ces animaux sont en grande souffrance et nous demandons leur libération immédiate et leur placement dans des sanctuaires non publics afin de garantir leur tranquillité. Là-bas pourront s’établir des programmes de réinsertion des individus dans un site de leur région d’origine (pour les animaux sauvages) avec garantie de surveillance et après validation scientifique.
NOUS VOUS TRANSMETTONS LA LISTE DES PARCS D’ATTRACTIONS CONCERNES ET NOUS VOUS INVITONS A NE PAS VOUS Y RENDRE TANT QUE CES PARCS EXPLOITERONT DES ANIMAUX :
Ange Michel (50)
Animaparc (31)
Center Parcs (2, 27, 41, 57, 86)
Cigoland (67)
Jardin d'acclimatation (75)
La Récré des trois curés (29)
Le Fleury (59)
Le Pal (03)
Marineland (06)
Mer de Sable (60)
Nigloland (10)
Ok Corral (13)
Parc Astérix (60)
Parc de l’Auxois (21)
Parc des Combes (71)
Parc du Petit Prince (68)
Parc Saint Paul (60)
Puy du Fou (85)
Terra Botanica (49)
Thoiry ZooSafari (78)
Touroparc (71)
Villages Nature Paris (77)
Walibi Rhône-Alpes (38)
Walibi Sud-Ouest (47)
Z'animoland (47)
Lettre à l’attention de la Ministre de la Transition écologique et solidaire :
Madame la Ministre de la Transition écologique et solidaire,
LES ANIMAUX ENFERMES DANS LES PARCS D’ATTRACTIONS : UN SPECTACLE SORDIDE ET INTOLERABLE
Vous pouvez voir dans ces lieux des animaux dits « de ferme » détenus dans des enclos exigus, exposés à un bruit continuel et aux passages incessants de milliers de visiteurs. Aucune tranquillité n’est permise aux captifs de ces lieux publics agités.
L’on peut dans certains de ces parcs faire des « balades » à poneys qui sont en réalité pour eux une condamnation au bagne, obligés qu’ils sont, à répéter toute la journée le même trajet, sous la chaleur y compris, avec des enfants souvent bruyants sur le dos. La réduction d’autrui à l’esclavage, qu’il soit humain ou animal, ne peut être un modèle à fournir aux enfants. Les poneys n’ont aucun plaisir à effectuer ce labeur, mettons-nous à leur place, et c’est faire croire aux enfants le contraire que de cautionner cette pratique archaïque en niant la violence faite aux animaux.
Vous pouvez rencontrer aussi au Puy du Fou précisément des poules forcées à écouter en continu tout le jour une bande sonore au volume très élevé. C’est un inconfort extrême pour ces animaux à l’ouïe très développée. On découvre également dans ce même parc de très nombreux chevaux sur scène, dont certains au sein d’un théâtre fermé, que l’on force à effectuer des tours contre-nature, les yeux bandés, soumis au stress d’une musique assourdissante et des applaudissements incessants. Quelle cruauté que d’imposer cela à des êtres naturellement craintifs !
A eux tous rassemblés, les parcs retiennent captifs également des animaux sauvages d’horizons très divers et viscéralement épris de grands espaces : daims, loups, hyènes, fauves, oiseaux (dont rapaces), dauphins, otaries, ours, renards, papillons etc...
Qu’il est consternant de voir nombre de ces animaux utilisés dans des spectacles afin de sublimer ce qu’est le dressage, arbitraire domination primaire du plus fort sur le plus faible. Pathétique et écœurant d’assister au triste spectacle de ces fauves très ostensiblement stressés et de cette hyène apeurée dans une arène, persécutés par le fouet de dresseurs magnifiés, eux, dans la mise en scène d’un spectacle au Puy du Fou. Sublimation inacceptable de la violence la plus élémentaire…
LA CRUAUTE DU DRESSAGE DES ANIMAUX SAUVAGES
Le dressage est en effet un processus douloureux qui malmène les animaux. Il implique de terroriser l’animal dès son plus jeune âge afin de garantir sa soumission totale à son supérieur. Ses méthodes reposent sur la privation de nourriture en guise de punition en cas de refus d’obtempérer et sur la violence physique : par exemple, des fouets sont utilisés pour brutaliser les fauves, les camélidés et les chevaux et des pics pour les éléphants. Ces mauvais traitements sont appliqués lors du dressage et lors des représentations pour rappeler à l’animal ce qu’il subira en coulisses s’il ne se soumet pas. Ces marques d’intimidation sont visibles du public, les dresseurs ne sont donc pas en mesure de les dénier.
Toute cette brutalité pour la ridicule réalisation d’acrobaties contre-nature très inconfortables pour les animaux et pouvant causer des douleurs importantes.
LA SOUFFRANCE MORALE ET PHYSIQUE DES ANIMAUX EN CAPTIVITE
Un animal ne peut être extrait de son écosystème originel et vivre captif, aussi grands soient les enclos, sans souffrir. L’animal est génétiquement disposé à vivre dans son milieu originel et, même né en captivité, il ne peut s’adapter à un enfermement et à un environnement artificiel qu’on lui impose. On observe chez les animaux sauvages en captivité :
- Une espérance de vie hautement réduite par rapport à celle à l’état sauvage. Au Marineland, toutes les orques capturées dans leur milieu naturel sont mortes prématurément. Pour les animaux sauvages nés en captivité, le taux de mortalité avant la première année est important.
- Le développement de beaucoup de maladies et d’un fort stress.
Nous osons compter sur votre compassion et votre sens de l’éthique, Madame la Ministre de la Transition écologique et solidaire, pour accéder à notre requête de justice : libérer les animaux enfermés dans les parcs d’attractions et bannir cette pratique.
Le PACTE (Parti Antispéciste Citoyen pour la Transparence et l'Ethique).
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