Le 14 août 2025, la protection et le bien-être des animaux, ainsi que la sécurité publique, exigent une réforme immédiate des cadres législatifs régissant les professions du secteur animalier et l’amélioration des protocoles d’évaluation des chiens dits « mordeurs ».
Depuis plusieurs années, avec des professionnels, des syndicats mais aussi de nombreuses associations, nous alertons sans relâche les pouvoirs publics. J’ai moi-même contacté nos présidents de la République et les différents ministres compétents qui se sont succédés au sujet des dérives observées dans le monde animalier (preuves disponibles).
Malgré ces nombreuses démarches, aucune avancée concrète sur les points cités dans ce communiqué n’a été enregistrée à ce jour, rendant cette réforme d’autant plus urgente au vu des faits qui sont relayés chaque jour (morsures sur des enfants, animaux tués, chiens euthanasiés, etc.).
Les métiers liés aux animaux, tels que les éducateurs canins, les comportementalistes, les éleveurs ou encore les bénévoles en refuges, jouent un rôle clé dans la société. Pourtant, en France, l’accès à ces professions reste insuffisamment régulé.
Actuellement, une simple formation théorique d’une journée, souvent dispensée par des organismes à but lucratif ou non lucratif, permet l’obtention de l’attestation de connaissances (ACACED) délivrée par la Société Centrale Canine sous l’égide de la DRAAF. Il suffit d’avoir 16 ans et de payer 200 ou 255 euros pour obtenir cette attestation après un simple QCM (contact : elearning@centrale-canine.fr ou 01 49 37 54 70).
Je propose de supprimer cette pratique. Elle constitue une concurrence déloyale vis-à-vis des organismes de formation agréés qui proposent de véritables cursus adaptés, théoriques et pratiques, et non une formation en une seule journée.
Pourtant, cette attestation autorise ensuite l’exercice de métiers sans garantie d’une formation approfondie ou d’un suivi rigoureux. Cela ne peut plus continuer.
Nous appelons nos législateurs à :
renforcer les exigences de formation pour tous les professionnels et bénévoles exerçant dans le secteur animalier, en imposant des cursus complets, pratiques et théoriques, adaptés à la complexité de ces métiers, et non une simple journée de formation ;
instaurer un contrôle régulier des compétences et des pratiques professionnelles, pour garantir le respect des normes éthiques et du bien-être animal ;
créer un cadre légal clair interdisant l’accès à ces professions sans formation approfondie et certifiée, afin de mettre fin à la délivrance d’attestations après des formations express.
Un combat est actuellement mené par des milliers de personnes, bénévoles et associations, relayé par des influenceurs, pour rendre hommage au chien Smoke, un berger hollandais qui a été euthanasié ce mardi 19 août 2025, (une euthanasie que, pour ma part et pour un grand nombre de personnes, je considère comme une euthanasie de complaisance), sur décision de Monsieur Jean-Charles Fombonne, Président de la SPA au logo orange.
C'est une aberration qu'un incident impliquant un bénévole, n'ayant pas respecté les consignes de sécurité, n'ayant pas la qualification cynophile ait conduit à une telle issue finale.
Le protocole actuel d’évaluation des chiens mordeurs, bien qu’existant, présente de graves lacunes. Trop souvent, des décisions irrévocables comme l’euthanasie sont prises sur la base d’évaluations comportementales réalisées par des vétérinaires agréés par les préfectures, sans outils diagnostiques objectifs.
Nous proposons :
que les évaluations des chiens menacés d’euthanasie soient filmées ;
d’introduire dans une nouvelle loi (ou en modifiant la loi n° 2021-1539 du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale) une obligation systématique de réaliser un examen médical approfondi (IRM, scanner ou autre imagerie cérébrale) avant toute évaluation comportementale d’un chien considéré comme agressif ou destiné à l’euthanasie.
Cette mesure permettrait :
d’identifier d’éventuelles pathologies neurologiques ou physiques à l’origine du comportement agressif ;
d’éviter des décisions hâtives ou irréversibles fondées sur des observations comportementales subjectives ;
de renforcer la fiabilité des évaluations pour protéger à la fois les animaux et la société.
Ces réformes sont essentielles pour garantir le respect des animaux, la professionnalisation des métiers animaliers et la sécurité des citoyens.
tous les médias,
toutes les associations,
tous les professionnels,
et toutes les personnes qui œuvrent chaque jour à sauver des chiens de l’euthanasie,
à se faire le relais de cette cause et à sensibiliser le public à l’importance de ces changements législatifs.
Il est évident que ce combat sera difficile, vu la manne financière que cela représente. Mais il doit être mené.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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