Aidons les centres de sauvegarde de la faune sauvage

Pour un financement public des centres de sauvegarde de la faune sauvage

Nous voudrions attirer votre attention sur la situation difficile qui est celle des centres de  soins et de sauvegarde de la faune  sauvage : la trentaine de centres présents sur le territoire français accueillent un nombre grandissant d’animaux sauvages victimes directes des activités humaines : collisions avec les véhicules, chocs contre les vitres,  électrocution, prédation par les chats ou les chiens, blessures dans les barbelés, pollutions diverses… La mission de ces centres est de soigner les animaux blessés pour les réinsérer dans leur milieu naturel ; ces structures ont donc un rôle majeur dans la lutte contre le déclin de la biodiversité dans nos régions.

Leur fonctionnement requiert des locaux adaptés, du matériel médical, des espaces extérieurs de réadaptation et surtout la mobilisation d’un personnel qualifié et dévoué. Malheureusement, ces centres dépendent entièrement de la générosité de quelques particuliers et de l’aide aléatoire de certains partenaires publics. Alors que les frais de fonctionnement sont considérables, les responsables sont obligés de quémander des aides financières et de renouveler leur recherche de fonds continuellement, faute de quoi, la survie de leur centre est  menacée et sa fermeture advient comme cela a été le cas de nombreux centres de sauvegarde français ces dernières années.

Il faut trouver des solutions pour assurer durablement  le fonctionnement de ces centres de sauvegarde : c’est pourquoi c’est à la solidarité collective de prendre en charge au moins en partie leur financement par le biais des collectivités territoriales ou/et  de l’état.

Une telle prise en charge répondrait aux attentes d’une partie grandissante de la population, de plus en plus sensible à la cause animale et serait en même temps imperceptible pour le contribuable, compte-tenu du faible nombre de ces centres sur le territoire.

Il nous semble normal de protéger notre patrimoine culturel ; nous devons de la même façon protéger notre patrimoine naturel dont la faune sauvage fait partie et que nous avons rendu si fragile.