Il s’appelait Moustache.
Huit ans, un regard doux, une présence tranquille dans le petit hameau de Grézillé, où tout le monde le connaissait et l’aimait.
Un chat qui avait pour habitude de se promener dans la campagne.
Le 5 octobre, Moustache ne rentre pas.
Rien d’inquiétant au départ.
Mais le lendemain, Véronique, sa propriétaire, le retrouve sous une voiture, prostré.
Quand elle l’appelle, il tourne à peine la tête. Un petit miaulement, presque un souffle.
Un son faible, mais suffisant pour comprendre que quelque chose de terrible s’est passé.
Elle le prend dans ses bras, sent son corps raide, son souffle court.
Dans la voiture, sur la route du vétérinaire, chaque miaulement devient une déchirure.
Une plainte qui dit tout : la douleur, la peur, la détresse.
Et puis, le choc.
La radio révèle l’indicible : près de 150 plombs dans le corps.
150 projectiles, fichés dans l’abdomen, le long de la colonne vertébrale, jusque sous la peau.
Chaque plomb, une brûlure. Chaque impact, une souffrance.
Son petit corps avait été transformé en cible.
Malgré tout, Moustache a trouvé la force de rentrer chez lui.
Blessé à mort, percé de toute part, il a marché, encore et encore, jusqu’à retrouver sa maison.
Il a traversé la douleur, le choc, le froid, guidé seulement par cet instinct d’amour et de survie que seuls les animaux connaissent.
Le vétérinaire l’a endormi, pour apaiser la douleur.
Mais Moustache n’a pas survécu.
Il est parti dans son sommeil, son corps épuisé par les blessures infligées.
Des plombs tirés à courte portée. Un acte d’une violence inouïe. Une cruauté qu’aucun mot ne peut justifier.
Véronique, elle, est dévastée.
Elle a porté plainte. Elle veut comprendre. Elle veut que justice soit rendue.
Car rien ne peut expliquer qu’on prenne un fusil pour tirer sur un chat, qu’on crible de plombs un être vivant.
Dans ce secteur, une battue avait lieu le week-end du drame.
Tout semble indiquer qu’il s’agit d’un tir volontaire. Mais aujourd’hui encore, personne n’a été identifié.
Et Moustache, lui, n’est plus là.
Son histoire n’est pas un simple fait divers.
C’est le miroir d’une cruauté qui se banalise.
C’est la preuve que, malgré les lois, les animaux continuent de mourir sans raison, sans justice.
Moustache mérite mieux que le silence.
Il mérite qu’on se souvienne de sa force, de sa douceur, et de la violence qu’il a subie.
Il mérite qu’on refuse collectivement qu’un tel acte soit oublié ou minimisé.
Je vous demande de signer cette pétition.
Parce qu’aucun animal ne devrait mourir ainsi.
Et parce qu’en défendant Moustache, c’est notre humanité que nous défendons aussi.
source : https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/une-cruaute-gratuite-son-chat-meurt-avec-150-plombs-dans-le-corps-elle-est-devastee-76bc6316-a6a6-11f0-aa8e-e39f42e4d309
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