Depuis plus de soixante ans, l'Œuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoirs (OABA) consacre son action à la défense des animaux de ferme, de leur naissance jusqu'à leur abattage. Créée en 1961 par Jacqueline Gilardoni, cette association pionnière a marqué l'histoire de la protection animale en France. Son engagement est né d'un geste de compassion : celui d'une femme qui, en sauvant une vieille ânesse promise à la mort, a décidé de se battre pour tous les animaux d'abattoir.
L'OABA agit sur tous les fronts pour améliorer les conditions d'élevage, de transport et d'abattage des animaux destinés à la consommation. Son équipe, composée de vétérinaires, de juristes et de spécialistes du bien-être animal, mène des enquêtes, forme les professionnels, audite les abattoirs et participe à l'élaboration de recommandations techniques. L'association milite notamment pour la fin de l'abattage sans étourdissement et œuvre à une meilleure information des consommateurs à travers l'étiquetage et la sensibilisation.
Chaque année, l'OABA intervient dans des dizaines de procédures judiciaires pour maltraitance animale et prend en charge des milliers d'animaux de ferme abandonnés ou saisis. Ces animaux trouvent refuge dans ses « Fermes du Bonheur », des havres de paix où ils peuvent enfin vivre sans souffrance. En 2024, près de 3 200 animaux ont ainsi été accueillis, un triste record qui illustre à la fois l'ampleur de la maltraitance et la détermination de l'association à y faire face.
Forte de 60 ans d'histoire, l'OABA continue de porter haut la voix des animaux dits « de rente ». Elle agit pour un modèle de consommation plus éthique et un changement de regard sur ceux que l'on oublie trop souvent dans la cause animale.
Son emblème, une tête de vache accompagnée de la devise « Tous unis pour les défendre », incarne toujours cet idéal d'amour et d'efficacité cher à sa fondatrice.
