Dans un climat de tensions croissantes autour de la protection des loups, Michel Barnier s'est retrouvé sous le feu des critiques, dénoncé par France Nature Environnement (FNE) pour ses propositions visant à augmenter leur capacité d’abattage.

En effet, alors que le Premier ministre évoque une nouvelle évaluation de la population de loups prévue pour mi-décembre, les inquiétudes s’intensifient quant à l'impact de telles décisions sur la biodiversité.


Jean-David Abel, représentant de FNE, souligne à juste titre, les graves erreurs de jugement dans la démarche de Barnier. Loin de se baser sur des données scientifiques, il privilégie les intérêts des éleveurs au détriment de la coexistence avec la faune sauvage. En effet, les statistiques montrent bien que les dommages causés par les loups sont en déclin, alors que leur population continue de croître. Cela démontre une déconnexion inquiétante entre la réalité sur le terrain et les décisions prises en haut lieu.


Mais ce n’est pas tout ! L’Union européenne, de son côté, a également donné son feu vert pour réduire la protection du loup, après une pression croissante de certains États membres et groupes agricoles. La France a d’ailleurs voté en faveur de cette mesure. Nous pouvons donc craindre une modification du statut de protection du canidé, actuellement classé en tant qu'« espèce strictement protégée » dans de nombreux pays européens.

Si ce changement est approuvé par la Convention de Berne, le loup pourrait donc passer au statut d'« espèce protégée », permettant ainsi la mise en place de quotas et de dérogations plus larges pour sa chasse.


Une telle régression menace non seulement l’espèce, mais toute la biodiversité dont il est partie intégrante. Le loup joue un rôle crucial dans l'écosystème, en régulant les populations d'ongulés et en contribuant à l'équilibre naturel.


Ces décisions insensées n’offrent qu’une vision à court terme, qui risque de créer des dommages irréparables.


Alors que les décisions politiques s’orientent vers l’abattage plutôt que vers la conservation, il est plus que nécessaire de rappeler que le loup, symbole de la faune sauvage, mérite d’être protégé.


Ces animaux n’ayant pas la parole, nous avons la responsabilité de les défendre, ainsi que la biodiversité. 


Il faut prôner des pratiques durables qui favorisent la coexistence avec toutes les espèces, y compris les loups. Ignorer cet enjeu serait non seulement une grosse erreur envers la faune, mais aussi envers les générations futures qui hériteront de nos choix.


N’hésitez pas à signer la pétition lancée par l’association One Voice en faveur de la protection des loups en France !