Le cauchemar recommence. Samedi 22 mars, une jument a été retrouvée morte dans un pré de Beaurepaire-en-Bresse, en Saône-et-Loire. Mais elle n'a pas simplement perdu la vie : elle a été torturée. Son œil arraché, une oreille tranchée, son appareil génital et une mamelle sectionnés…
Les autres chevaux présents dans le pré, eux, n'ont pas été touchés. Une sélection qui laisse penser que cet acte barbare n'a rien d'un hasard. Pour la propriétaire, une chose est certaine : il ne s'agit pas d'un acte isolé, encore moins d'un simple "jeu" macabre. Ces mutilations, d'une extrême précision, laissent craindre l'intervention de personnes aguerries.
Suite à ce drame, comment ne pas penser à la vague d'attaques contre les chevaux qui avait terrorisé la France en 2020. Des centaines d'équidés avaient été mutilés, souvent dans l'impunité la plus totale. Depuis, d'autres cas ont été recensés, mais les enquêtes n'aboutissent que trop rarement.
Combien de temps encore faudra-t-il attendre avant que ces criminels soient arrêtés ? Faudra-t-il d'autres victimes, d'autres scènes de carnage, avant que de vraies enquêtes soient mises en place ?
Une chose est sûre : il est hors de question de détourner les yeux.