C’est officiel ! Ce jeudi 14 novembre, le Sénat a rejeté à une écrasante majorité, la proposition de loi visant à interdire l'accès des moins de 16 ans aux corridas et combats de coqs. Ce texte, porté par Samantha Cazebonne, aurait pourtant permis de protéger les enfants de scènes de violence extrême, tout en marquant une avancée significative pour la défense animale. Pourtant, 237 sénateurs ont choisi de maintenir cette tradition barbare ouverte aux plus jeunes, sous prétexte de défendre une "culture locale".
Comment justifier que l'exposition d’enfants à des actes de cruauté puisse encore être acceptée dans un pays prétendant défendre les droits de l’enfant ? Les études scientifiques sont claires : être témoin de la souffrance animale peut perturber le développement psychologique des mineurs. Et sur le plan éthique, infliger une mort lente et violente à un animal ne devrait jamais être qualifié de "spectacle" ni de patrimoine. Mais au lieu de prendre la mesure de ces risques, le Sénat a préféré céder à la pression des lobbies pro-corrida.
Ce vote est une véritable occasion manquée, non seulement pour la cause animale, mais aussi pour la protection des générations futures. Les traditions, aussi ancrées soient-elles, ne doivent jamais primer sur les valeurs de compassion, de respect et de bienveillance que nous devons transmettre à nos enfants. Ce rejet, loin d’enterrer le débat, ne fait que renforcer la détermination des citoyens ! Ensemble, nous continuerons à nous battre pour mettre fin à ces pratiques archaïques et défendre les droits des êtres vivants qui n’ont pas de voix.