Depuis le 12 février, Victoria Pépin, une habitante de Verzé, s'interroge sur la disparition soudaine de cinq chats errants qu'elle nourrissait depuis plusieurs mois. Quelques jours plus tard, son propre chat a été retrouvé mort devant chez elle, sans blessure apparente mais avec de la bave à la bouche, laissant craindre un empoisonnement.

L'histoire commence en avril 2024, lorsque Victoria voit arriver chez elle une chatte gestante. Après avoir pris soin d'elle et de ses petits avec l'aide d'une association, elle continue à s'occuper de l'animal, qu'elle fait identifier et stériliser. En septembre, quatre autres chats errants viennent s'ajouter au groupe, formant une petite troupe qu'elle nourrit quotidiennement.

Mais le 12 février, plus aucun d'eux ne répond à l'appel. Pensant d'abord à une absence temporaire, elle attend quelques jours avant de s'alarmer. L'inquiétude se transforme en choc lorsqu'elle découvre son chat domestique, Jack, sans vie devant son garage. Le vétérinaire évoque un possible empoisonnement.

Face à ces événements, Victoria Pépin a signalé la situation à la gendarmerie. Dévastée, elle regrette qu'aucun voisin ne l'ait interpellée s'ils étaient gênés par la présence des félins : « J'aurais trouvé une solution avec les associations locales », affirme-t-elle dans le Journal de Saône et Loire.

Ce drame relance la question de la cohabitation entre les habitants et les chats errants, souvent livrés à eux-mêmes. Une enquête pourrait permettre d'éclaircir ces disparitions et, si un acte volontaire est confirmé, de rappeler que l'empoisonnement d'animaux est un délit passible de sanctions.