Sur internet, l'horreur n'a pas de limite. Dans certains groupes privés sur Télégram, des vidéos de torture animale circulent et se vendent à prix d'or. Ce qu'elles contiennent ? Des chatons frappés, mutilés, parfois tués de façon abominable, le tout filmé, commenté, applaudi par des certains individus prêts à payer pour voir plus.
Ces vidéos ne sont pas l'œuvre de quelques personnes isolées, mais d'un réseau organisé et en pleine expansion. Accessible via une simple invitation, ces groupes regorgent de contenu morbide : des chatons décapités au hachoir, d'autres brûlés ou attachés. Certains “clients” paient jusqu'à plus de 1 000 $ pour choisir les atrocités à infliger.
Le plus effrayant reste l'esprit qui anime ces tortionnaires : on ne parle pas ici de simples actes de cruauté isolés, mais d'un sadisme revendiqué, où la souffrance animale est transformée en produit de consommation. Certains justifient même leur plaisir en prétendant que les cris d'un chat rappelleraient ceux d'une femme lors d'un acte sexuel. Un discours terrifiant.
Telegram de son côté assure avoir banni ces contenus dès mai, après une alerte de CNN, et dit les surveiller activement grâce à l'IA et aux signalements utilisateurs. Mais la réalité c'est que l'absence de législation en Chine rend la traque judiciaire quasi impossible.
C'est pourquoi l'association Gardiens des Félins (antenne française) et le Collectif MNV International, soutenus par Héliya, ont lancé une pétition sur MCA intitulée Stop à la Torture Animale en Chine & à son Impact Mondial. Elle a déjà recueilli plus de 42 000 signatures et interpelle directement les autorités chinoises du président Xi Jinping aux consulats, en passant par les ministères compétents. L'objectif est d'adopter enfin une législation claire contre la cruauté animale. Une loi anti-cruauté animale, qui couvre animaux domestiques comme sauvages, afin de bannir totalement la diffusion de ces images ignobles sur les plateformes.
Les collectifs dénoncent également les nombreuses autres horreurs rendues possibles par l'absence de loi anti-cruauté animale en Chine : réseaux organisés de torture de chats et autres animaux, dressages brutaux de chiens devenus viraux, marché gris cruel de viande de chiens et de chats, commerce morbide de la fourrure, jeux violents sur animaux, et banalisation grandissante de la cruauté en plein jour par une partie des citoyens.
MCA condamne également avec la plus grande fermeté ces pratiques ignobles. La maltraitance animale extraite de la sphère privée pour devenir un produit commercial est une abomination. Nous vous appelons à signer et à partager massivement la pétition autour de vous.
