Le 18 mars 2025, un acte d'une barbarie innommable s'est produit dans le lycée Zizhong No.1, dans le Sichuan, en Chine. Zhang, un professeur de sécurité et de physique a tué une chatte devant des élèves. 

Loin d'être un dramatique accident, il s'agissait bel et bien d'un acte délibéré. L'homme aurait écrasé l'animal de façon brutale après plusieurs coups de pieds, sous les yeux choqués de plusieurs étudiants. La pauvre chatte, probablement enceinte, a été tuée d'un coup, son corps jeté comme un déchet dans une poubelle. C'était une petite chatte qui avait l'habitude de gambader dans le coin.


La scène, sanglante et choquante, s'est déroulée en plein milieu de la cour, là où des étudiants en pleine journée d'école ont été témoins d'une cruauté qui les hantera probablement toute leur vie.


Mais au-delà de l'acte en soi, c'est la réaction de l'établissement qui interpelle. Plutôt que de prendre la situation au sérieux et de soutenir les élèves traumatisés, l'établissement a préféré minimiser les faits, et pire encore, faire pression sur les étudiants pour qu'ils effacent toute trace de ce qui s'était passé. Censurer la vérité au lieu d'agir, voilà ce que l'école a choisi de faire.


Certains élèves ont essayé d'intervenir, en tentant d'empêcher le professeur de commettre son acte. Mais celui-ci les aurait écartés avec mépris, leur lançant : « Vous êtes trop sentimentaux. » Cette phrase résume parfaitement la déconnexion totale entre la réalité de la violence et le mépris de ceux qui devraient incarner des valeurs humaines prônées par l'école. 


Malheureusement en Chine, comme dans beaucoup d'autres pays, les lois de protection des animaux sont largement insuffisantes. Et tant que cette absence de législation et de sensibilisation persiste, des actes de ce type continueront à se produire, dans l'indifférence générale.


Si l'école a fini par admettre les faits et présenter des excuses, ces dernières sont loin d'être suffisantes c'est loin d'être suffisant.


L'incident, désormais largement connu, a provoqué une vague d'indignation, non seulement en Chine, mais à l'international. Relayé par The Paper CN il a ensuite été dénoncé par Gardiens des Félins France la voix de Feline Guardian qui se bat pour la protection des animaux à travers le monde. Comme beaucoup de citoyens, l'association a exprimé son indignation face à ce geste inqualifiable et a appelé à une mobilisation générale. 


Les autorités ont ouvert une enquête et la suite de cette affaire reste à venir.