Un couple de Saint-Fraimbault-de-Prières sera jugé le 10 février 2026 pour des faits d'abandon et de cruauté envers des animaux domestiques. L'affaire remonte à décembre 2024, lorsque les gendarmes, alertés par le voisinage, découvrent trois chiens vivant dans des conditions déplorables. L'un d'eux, un Staffie, avait été retrouvé mort, attaché aux pattes avec un câble électrique, tandis que les deux autres étaient gravement sous-alimentés.

Le procès, initialement prévu le 17 octobre 2025 en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, a été reporté après que le couple a finalement choisi de se défendre devant le tribunal avec un avocat.

L'association Stéphane Lamart, engagée dans la protection animale, s'est constituée partie civile et demande à récupérer les animaux survivants. Selon son avocat, les chiens présentaient un état de maigreur extrême, révélateur d'un manque de soins prolongé. La cour de la propriété était jonchée d'excréments, et le couple aurait fait preuve de mauvaise foi tout au long de l'enquête, avançant des excuses insuffisantes face à la gravité de la situation.

En France, posséder un animal implique des obligations légales : nourrir, soigner et assurer son bien-être. L'absence de sentiment d'affection envers un animal n'exonère en rien de ces responsabilités. Le procès devrait permettre à la justice de trancher sur la responsabilité du couple et de statuer sur la protection des animaux concernés.