De nombreux zoos européens continuent de pratiquer l'abattage d'animaux en parfaite santé, un procédé connu sous le nom de culling. Ces euthanasies ne sont pas motivées par des raisons médicales, mais par la gestion des populations captives : surpopulation, consanguinité ou impossibilité de transférer certains individus. La France n'échappe pas à cette réalité, comme l'illustrent les 205 chauves-souris gazées en 2025 à Montpellier, à la suite de la fermeture d'un enclos devenu obsolète.

L'affaire du girafon Marius, tué en 2014 au zoo de Copenhague pour des raisons génétiques, a montré la cruauté de cette pratique au grand public. L'animal a été jugé inintéressant à cause de son patrimoine génétique, résultat : il a été disséqué en public et jeté à manger aux lions. 

Alors que certains zoos se présentent comme des sanctuaires de conservation, ils détiennent un contrôle sur la vie et la mort des individus qu'ils hébergent. 

En France, le manque de transparence est flagrant. Les associations de protection animale, comme One Voice et Code Animal, alertent sur l'absence de données publiques concernant les animaux euthanasiés dans les zoos depuis l'affaire Marius. Ce déficit d'information rend impossible toute évaluation réelle de l'ampleur de ces pratiques et entretient un flou sur le sort réservé aux animaux captifs.

Derrière ces décisions se cache aussi une logique économique et marketing. Les zoos doivent séduire les visiteurs, attirer les financements et maintenir un flux constant d'animaux “stars”, souvent des bébés, pour renforcer leur image de lieux de conservation. Une fois adultes, les animaux qui ne correspondent plus aux besoins de certains établissements sont éliminés.

Mais la critique ne porte pas seulement sur le bien-être animal, mais aussi sur l'efficacité réelle de certains zoos en matière de conservation. La protection des habitats naturels, le soutien aux aires protégées et le développement de sanctuaires véritablement axés sur le soin et la réhabilitation apparaissent aujourd'hui comme une évidence en termes d'alternatives plus éthiques et efficaces.

Il faut repenser le rôle des zoos : promouvoir la transparence, limiter la reproduction artificielle, interdire les euthanasies arbitraires et orienter vers la conservation. 

Les animaux ne doivent plus être réduits à des outils de marketing et de business. 

Retrouvez plus d'informations sur cette pratique dans un dossier très complet de Code Animal : ICI 


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