Le bilan de cette dernière opération internationale est un véritable coup de massue. Plus de 30 000 animaux vivants ont été retrouvés entre les mains de trafiquants. On parle de milliers d'êtres sensibles, des singes, des reptiles, des oiseaux rares, entassés dans des conditions que nous ne pouvons même pas imaginer, simplement pour alimenter un marché noir de plus en plus organisé.

Ce qui nous choque, c'est de voir que la vie sauvage est devenue une marchandise comme une autre pour ces réseaux criminels. Ils utilisent des méthodes ultra-modernes pour faire circuler des animaux arrachés à leurs forêts ou à leurs océans, sans aucun remords pour la souffrance qu'ils infligent.

Nous ne pouvons plus nous contenter de regarder ces saisies comme de simples statistiques. Chaque animal sauvé est un rescapé d'un enfer invisible, mais combien d'autres meurent dans l'ombre, étouffés au fond d'une caisse ? Ce trafic ne prospère que parce qu'il existe encore une demande, des gens qui veulent posséder l'interdit. C'est cette mentalité de propriétaire sur le vivant qui nous mène droit à la catastrophe.

Soyons tous vigilants : la lutte contre ce massacre commence par nous. Nous devons refuser d'être les complices, même indirects, de ce commerce. N'achetons jamais d'animaux exotiques et dénonçons ces pratiques dès que nous en sommes témoins. Un animal sauvage n'est ni un trophée, ni un animal de compagnie original. C'est un être libre qui appartient à son écosystème, pas à un salon. Ensemble, refusons que la vie soit mise à prix.