À Neuilly-Sur-Marne, un samedi soir pourtant banal, un homme, distinctement sous l’emprise de l’alcool, est aperçu en train de battre sa chienne sur le bord de la route. Cette scène à la brutalité inouïe attire l’attention des habitants, qui agissent au plus vite en appelant la police qui intervient rapidement sur place.


Malheureusement, la police annonce ne pas avoir eu le temps de sauver l’animal qui, visiblement, succomba sous la ruée de coups de l’individu. Malgré les nombreuses tentatives de réanimation, cette malheureuse chienne a bel et bien rendu son dernier souffle sur le trottoir même de cette scène inimaginable.


L’homme responsable du décès de cette chienne indiqua en garde à vue qu’elle n’était pas son seul animal de compagnie. En effet, lors de la perquisition effectuée à son domicile, les officiers de police découvrent 3 chats enfermés dans la cuisine, des litières en très mauvais état remplies d’excréments, et des traces d’urine semblables à du sang sur le sol, cela montre leur souffrance et le fait qu’ils n’ont manifestement jamais été vus par un vétérinaire.

C’est Action Protection Animale (APA) qui a pris en charge les conséquences tragiques de cet acte de cruauté. L’association s’est immédiatement mobilisée pour porter plainte, assurer la prise en charge des trois chats survivants découverts au domicile du suspect et acheminer le corps de la chienne à l’École vétérinaire de Maisons-Alfort pour autopsie, dans le but de consolider le dossier judiciaire.

Une chienne qui avait pourtant l’air d’être appréciée, bien plus que les chats, avec de quoi se nourrir, s’hydrater et jouer, fut battue à mort ce soir-là par son propre propriétaire. Père de 3 enfants et vivant en couple. Il s’expose maintenant à 5 ans de prison et 45 000 euros d’amende pour son acte abominable.


Il semble inutile de le rappeler, mais un animal n’est évidemment pas un objet ou un défouloir. Ce genre d’horreurs arrivent bien plus souvent qu’on ne le pense à des milliers d’animaux dans le monde, qui perdent la vie simplement pour avoir été adoptés par des personnes mal intentionnées.