Une découverte bouleversante a récemment été faite près d'une lagune à Arganda, en Espagne. Le cadavre d'un chien a été retrouvé enchaîné à deux blocs de béton, une mise en scène macabre laissant peu de doute sur l'intention de celui ou celle qui l'a condamné à une mort atroce.
C'est sur X, le dimanche 25 mai, que la Guardia Civil a partagé des images du chien mort. Sur ces images, on peut y voir des agents, à l'aide de perches, tirant vers la berge le cadavre de l'animal.
Aussi choquante soit-elle, cette affaire s'inscrit dans une série de cas similaires déjà recensés en France et en Europe :
En mars 2024, en Haute-Vienne, un homme a attaché des parpaings à son chien avant de le noyer dans un étang.
En septembre 2020, un chien pendu et lesté de gravats a été retrouvé dans un canal à Lançon-de-Provence.
En août 2020, un chien a été découvert avec un parpaing attaché au cou dans le lac de Nantua à Ain.
Chaque découverte laisse derrière elle un sentiment d'impuissance et de colère.
En Espagne, la loi a été renforcée récemment pour mieux sanctionner ces actes : la réforme du Code pénal de mars 2023 (Loi organique 3/2023) a introduit de nouvelles dispositions pour lutter contre la maltraitance animale.
Désormais, les actes de cruauté peuvent être punis de peines de prison allant jusqu'à 18 mois. Pour les défenseurs des animaux, cette évolution est une avancée importante, mais encore insuffisante pour dissuader les actes de barbarie comme celui qui vient d'être révélé.
Ce nouveau drame remet une fois de plus sur le devant de la scène la nécessité d'un durcissement des peines, mais aussi d'un véritable effort de prévention et de sensibilisation.