Alors que pour beaucoup de Norvégiens la viande de baleine ne fait plus partie de leur quotidien, le gouvernement fait perdurer une tradition cruelle malgré les nombreuses demandes d'arrêt.
En 2025 c'est plus de 1400 cétacés qui ont été tués par cette tradition, qui choque chaque année les défenseurs des animaux.
Mais quelle est cette tradition sinistre ?
À chaque printemps un groupe se retrouve près d'un fjord pour chasser la baleine. Alors que de nombreuses demandes circulent au fil des années pour cesser cette pratique, en 2025 elle est loin de reculer, au contraire elle s'intensifie. Le gouvernement autorise cette année le quota de 1406 rorquals communs, qui n'est autre qu'une espèce classée comme extrêmement vulnérable sur la liste rouge de l'UICN. Ce chiffre effrayant, est le chiffre le plus élevé que la Norvège ait eu depuis plus d'une décennie, par exemple, on peut notifier une hausse de 249 par rapport à 2024…
Alors que de nombreuses associations et groupes de personnes se mobilisent chaque jour pour protéger ces mammifères marins, la Norvège, elle, refuse d'arrêter la chasse à la baleine.
C'est une pratique qui est massivement rejetée, et pour autant la capitale ne cesse de la qualifier comme étant une tradition culturelle et une pratique durable. Présentée même comme un pilier de la « souveraineté alimentaire » par la ministre des Pêches, Marianne Sivertsen Naess.
La réalité c'est que très peu de norvégiens consomment encore de la viande de baleine, ils ne représentent que 2% de la population, qui est un chiffre de plus en plus en baisse, car en 2019 ils représentaient 4%.
Mais alors que font-ils des corps sans vie de ces pauvres baleines ?
Elles sont exportées au Japon, ou tout simplement jetées…
Une pratique cruelle et immorale, comment se déroule la chasse ?
Les baleines sont abattues à l'aide de harpons explosifs, utilisés car ils permettent une « mort rapide ». Mais selon l'autorité vétérinaire Norvégienne, on peut compter au moins 20% de ces pauvres animaux qui ne meurent pas sur le coup. On parle de baleines qui agonisent pendant de longues minutes, une souffrance aussi inutile qu'insoutenable pour un animal si précieux et si intelligent.
Nous ne pouvons que constater l'étendue de l'horreur de cette pratique dans les images filmées par les ONG telles que Sea Shepherd ou encore Whale and Dolphin Conservation, qui révèlent au grand jour des scènes d'épouvante sous les yeux des touristes choqués.
En réalité, la chasse à la baleine ne survit aujourd'hui que grâce aux subventions publiques, malgré son impopularité, sa faible rentabilité et les innombrables critiques du monde scientifique.
Des pétitions comme celle lancée Gabrielle Paillot, militante pour la cause animale, rassemblent des milliers de signatures, appelant à la fin de cette pratique d'un autre âge.
C'est une tradition qui n'a plus sa place en 2025... Il est temps que cette tragédie prenne fin !
Alors mobilisez-vous aussi en signant la pétition et en partageant cet article !
