Elle s'appelait Brookie. Elle n'avait que 11 mois, et elle est morte broyée dans une cage, entre deux tapis roulants, dans la zone de tri bagages de l'aéroport de Calvi. Ce drame, survenu lundi 21 avril, a brisé une famille et soulevé une vague d'indignation.

Brookie devait simplement rejoindre la soute, comme à l'aller. Sa famille, confiante, venait d'embarquer pour un vol Calvi-Paris. Mais quelques minutes plus tard, un agent les appelle : quelque chose s'est mal passé. Quand sa maîtresse la retrouve enfin, c'est trop tard. La cage a été coincée, écrasée. Brookie est morte.

À l'aéroport, on parle d'un "incident rarissime", d'un "dysfonctionnement technique". Mais pour cette famille, pour tous ceux qui considèrent un animal comme un membre à part entière de la famille, ce drame n'a rien d'un simple accident logistique. C'est un scandale. Car dans notre société, un animal n'est toujours pas traité avec la vigilance, le respect, la sécurité qu'il mérite. Une chienne est morte comme une valise qu'on aurait mal rangée. Comment est-ce encore possible en 2025 ?

L'aéroport aurait suggéré à la famille de ne pas porter plainte. Mais la famille a décidé de ne pas l'écouter, car ce qu'a vécu Brookie, aucun animal ne doit jamais le revivre.

Il ne s'agit pas d'un cas isolé : depuis des années, des associations dénoncent les conditions de transport en soute, souvent inadaptées, parfois dramatiques. Cette fois, l'horreur est allée jusqu'au bout.

Chez MCA, nous tenons à exprimer toute notre solidarité à la famille de Brookie. Et à rappeler qu'un chien n'est pas un bagage. Et tant que cette vérité ne sera pas gravée dans les procédures, les lois, les consciences, d'autres Brookie mourront dans l'indifférence.

C'est à nous tous de ne pas l'accepter.